LEADERS DE DEMAIN. En 2023, Les Affaires vous a présenté les leaders de demain de la première cohorte de Génération d’impact, un programme de formation d’intrapreneurs chapeauté par la Jeune chambre de commerce de Montréal et Fondaction.
Nous vous proposons de les redécouvrir en cette fin d’année, avant le lancement de la 2e cohorte.
Présentation
Nom |
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Âge | ||
Fonction | Chargée de projets, Opérations | |
Employeur | LG2 |
Questions-réponses
Les Affaires: Pourquoi as-tu accepté l’invitation?
Caroline Aksynczak: Je m’implique avec la JCCM depuis plusieurs années. J’ai eu la chance d’être chargée de projet pour le comité Mentorat. Par le biais de ce comité, j’ai découvert des gens qui sont devenus des collègues, des amis, des contacts professionnels, mais surtout un réseau toujours prêt à amplifier la voix et le talent des autres. J’ai toujours été du côté «organisation». Quand Marie-Krystine m’a contactée pour me proposer de participer à Génération d’impact, je n’ai pas pu résister à l’invitation. Les sujets abordés dans le cadre de ce programme sont des sujets qui me touchent et me préoccupent au quotidien. Participer à ce groupe de co-développement, c’est l’occasion de passer au côté «participant» des activités de la JCCM et de profiter du savoir collectif que nous développons. C’est aussi de retrouver d’autres bénévoles avec qui j’ai pu interagir au cours des dernières années dans un contexte où nous pouvons nous encourager, développer notre côté intrapreneur plutôt que gérer différents projets et comités.
L.A.: Quel défi souhaites-tu relever dans le cadre de Génération d’impact?
C.A.: Je n’ai pas encore bien cerné le défi que je souhaite relever dans le cadre de Génération d’impact. Chez LG2, dans le cadre de mes fonctions, j’ai déjà l’immense honneur d’agir comme chargée de projets sur les chantiers en impact positif et en EDI (équité, diversité et inclusion) qui ont été entamés au cours de la dernière année en collaboration avec les talents de l’agence. Avec des feuilles de route déjà bien établies et ambitieuses, mes collègues et moi sommes en réflexion afin de voir comment nous pouvons jumeler les démarches.
L.A.: Si tu avais une baguette magique, quel serait l’objectif de l’entreprise à impact idéale?
C.A.: Pour moi, une entreprise à impact idéale, c’est une entreprise qui sait se réinventer, celle qui est capable de faire de l’introspection et de prendre conscience du rôle qu’elle peut jouer dans le changement, le tout dans le progrès vers une amélioration de son écosystème. Oser se remettre en question, oser changer afin de progresser, c’est un exercice d’humilité qui est très enrichissant.
Évidemment, nous voudrions tous pouvoir régler tous les problèmes sociaux ou environnementaux. Une entreprise à impact idéale, c’est aussi celle qui sait reconnaître où elle peut avoir le plus d’impact, que cela soit auprès de ses employés, de son quartier ou de son écosystème commercial, par exemple. Au quotidien, plusieurs gestes peuvent être posés pour marquer un impact davantage positif. Chaque entreprise peut aussi prendre part à ce progrès en éduquant ses employés à devenir de meilleurs citoyens. Au-delà de la responsabilité individuelle, la réputation et la légitimité d’une entreprise dans son domaine de spécialisation peuvent lui donner beaucoup plus de poids pour aborder des enjeux plus importants et s’impliquer dans la responsabilité corporative.
L’entreprise à impact idéale est celle qui sait garder l’équilibre entre le progrès et l’impact au quotidien, mais aussi celle qui sait développer sa raison d’être afin de jouer un rôle plus grand dans le progrès de la société.