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John Plassard

Préparé pour le futur

John Plassard

Expert(e) invité(e)

Conduite autonome: c’est bien réel

John Plassard|Mis à jour le 18 juin 2024

Conduite autonome: c’est bien réel

(Photo: 123RF)

EXPERT INVITÉ. Au début des années 2000, plusieurs constructeurs automobiles annonçaient en grande pompe que les voitures autonomes allaient bientôt «inonder» les routes. Plus de 20 ans plus tard, la mise en place de cette nouvelle technologie a pris énormément de retard. Cependant, de nouveaux progrès laissent à penser que l’aboutissement de ce rêve est proche d’être réalité. Synthèse, analyse et opportunité d’investissement.

 

Les faits

Lors de la publication des résultats de Nvidia, Jensen Huang, le CEO a estimé que le système de conduite autonome intégrale (FSD) de Tesla était le plus avancé à l’heure actuelle.

«Tesla est très en avance dans le domaine des voitures à conduite autonome», a déclaré Jensen Huang lors d’une interview exclusive avec Yahoo Finance.

«L’un des aspects vraiment révolutionnaires de la version 12 de la conduite autonome complète de Tesla est qu’il s’agit d’un modèle génératif de bout en bout», a ajouté Jensen Huang.

«Il apprend en regardant des vidéos — des vidéos d’ambiance — et il apprend comment conduire de bout en bout, et en utilisant l’IA générative, il prédit la trajectoire et la façon de comprendre et de diriger la voiture. La technologie est donc vraiment révolutionnaire et le travail que [Tesla] accomplit est incroyable.»

Jensen Huang a également déclaré à Yahoo Finance qu’il s’attendait à ce qu’un jour «chaque voiture» soit dotée d’un certain niveau de capacité autonome — un développement qui nécessitera d’énormes quantités de puissance informatique.

«Cette technologie est très similaire à celle des grands modèles de langage, mais elle nécessite un énorme centre de formation», a déclaré Jensen Huang, en faisant référence au système FSD de Tesla. «La raison en est qu’il y a des vidéos, le débit de données de la vidéo, la quantité de données de la vidéo est tellement, tellement élevées.»

On en rêvait il y a de ça quelques décennies. Désormais, l’auto est d’ores et déjà capable de réaliser certaines manœuvres à notre place. C’est notamment le cas pour le stationnement, l’adaptation de la vitesse par rapport au véhicule qui nous précède, ou encore la gestion automatisée de la conduite dans les embouteillages. On les appelle «aides à la conduite», mais elles font partie de ce que l’on nomme désormais la conduite autonome.

Peu à peu, l’électronique est capable de prendre le contrôle de certaines situations. Le but recherché étant de passer un jour à une conduite sans volant, entièrement automatisée. En 2020, une poignée d’entreprises ont réalisé des avancées révolutionnaires dans la technologie des véhicules autonomes, notamment le lancement des premiers services de véhicules sans conducteur accessibles au public dans une grande ville américaine.

 

Qu’en est-il aujourd’hui?

La part des voitures nouvellement immatriculées dans le monde produites sans dispositions pour les systèmes de conduite assistée est devenue de plus en plus faible ces dernières années.

En 2015, les voitures sans système d’assistance étaient encore majoritaires, avec 51,4% de toutes les nouvelles immatriculations.

Cependant, selon l’étude Mobility Market Insights de Statista, les voitures «ordinaires» ne représenteront qu’une minorité de… 1,6% (!!) des voitures nouvellement immatriculées dans le monde en 2025. La transition vers les voitures autonomes a été rapide dernièrement.

 

Le «cas» Tesla

La dernière version de la FSD (produit par… Nvidia !) de Tesla, la version 12, est actuellement en mode bêta et a été déployée sous forme d’essais gratuits de 30 jours pour les nouveaux propriétaires au début de cette année. La FSD coûte actuellement 99 dollars par mois ou 8 000 dollars d’avance.

Tesla a indiqué en avril que la FSD avait parcouru plus de 1,3 milliard de kilomètres cumulés depuis ses débuts en mars 2021.

Le FSD est toujours considéré comme un système autonome de niveau 2, ce qui signifie qu’il nécessite une utilisation supervisée, et a fait l’objet de rappels et d’enquêtes gouvernementales sur ses capacités.

Afin de renforcer la capacité de Tesla à traiter cette quantité de données, Nvidia a déclaré avoir aidé la société à étendre son cluster d’IA de formation FSD à 35 000 GPU Nvidia Hopper H100.

 

À Suivre: Quels sont les niveaux d’automatisation?

Quels sont les niveaux d’automatisation?

Il existe six niveaux d’automatisation différents pour les voitures particulières dans la classification SAE J3016 du développeur de normes SAE International.

La capacité de conduite autonome est représentée par les niveaux 0 à 5. Aux niveaux 1 et 2, les fonctions de conduite autonome assistent le conducteur (mode dit «assisté»). Les dispositions en matière de conduite automatisée de niveau 3 sont maintenant en production régulière, tandis que le niveau 4 est attendu d’ici 2025.

 

 

Le niveau 3 est le niveau le plus bas de ce mode automatisé. Les véhicules dont les systèmes répondent aux exigences du niveau 3 peuvent conduire de manière autonome dans une certaine mesure, le conducteur reprenant le volant sur demande et avec un préavis.

À partir du niveau 4, les véhicules peuvent conduire de manière autonome sans que le conducteur ait à reprendre le volant. Aux niveaux 1 et 2, le conducteur peut être assisté par les systèmes de conduite autonome, mais il ne peut détourner son attention de la route. Au niveau 1, le freinage ou la direction peuvent être assistés. Au niveau 2, il est possible de combiner les deux, en dotant la voiture de capacités de centrage de voie et de régulateur de vitesse adaptatif.

 

Une croissance phénoménale

Selon Allied Market Research, le marché mondial des véhicules autonomes (VA) devrait passer de 54 milliards de dollars en 2019 à 557 milliards de dollars d’ici 2026, soit un taux de croissance annuel moyen de près de 40%.

D’après Gartner, un cabinet d’étude américain, 745 000 véhicules autonomes circulaient à la fin 2023. En 2018 ils n’étaient que 137 000.

 

 

Gartner estime que c’est en Amérique du Nord, en Europe de l’Ouest et en Chine, que cette croissance sera la plus visible. En effet, le cabinet de consulting américain dit que ces régions du monde seront les premières à introduire de nouvelles réglementations qui permettront aux véhicules de circuler légalement.

 

Pourquoi un véhicule autonome?

Si la question mérite d’être posée, il y a plusieurs réponses :

• La sûreté: Même en tenant compte du risque accru de défauts techniques, le pourcentage d’erreurs des machines est beaucoup plus faible que celui des hommes et des femmes. Les véhicules autonomes sont donc plus sûrs que les voitures conduites par des personnes.

• La consommation: Selon les estimations, les voitures autonomes consomment jusqu’à 40% de carburant en moins dans les embouteillages. Elles sont également plus efficaces que n’importe quel conducteur expérimenté lorsque la circulation est fluide, grâce à l’optimisation des passages de rapports, des freinages et des accélérations. Le potentiel d’économie de carburant est donc très élevé.

• Plus d’autonomie pour les handicapés: Les voitures autonomes contribuent à favoriser l’autonomie et la mobilité des personnes en situation de handicap. Le recours à des voitures autonomes pourrait ainsi leur éviter le recours aux services d’un tiers comme un service de taxi par exemple.

• Le covoiturage: En 2018, le fondateur de Tesla, Elon Musk, souhaitait lancer un service de covoiturage à bord des véhicules autonomes. Nommée «Tesla Network», la plateforme devrait prendre fonction dès que les voitures sans chauffeurs seront autorisées à occuper les routes. Si tel devait être le cas, il est fort possible que l’on ne considère plus la voiture comme un actif, mais plutôt comme un service.

 

Le covoiturage

Tout comme Netflix a perturbé l’industrie des médias et Airbnb l’industrie du voyage, le covoiturage a bouleversé l’industrie automobile. Selon McKinsey, si vous vivez dans un environnement urbain, le covoiturage peut être jusqu’à 50% moins cher que la possession de votre propre voiture. À plus long terme, les jeunes générations, toutes cultures et régions confondues, ont de plus en plus envie de voitures plus connectées, fonctionnant à l’électricité et améliorant la mobilité.

Elles expriment également un manque croissant de désir de posséder une voiture. Le covoiturage autonome — qui est essentiellement un service mobile d’appel de voitures utilisant une technologie sans conducteur — devrait contribuer à cette évolution. L’opportunité de marché est très importante. Le marché du covoiturage représente déjà 60 milliards de dollars et devrait atteindre 218 milliards de dollars d’ici 2025, à un taux de croissance annuel moyen de 20%. L’ajout des véhicules autonomes à cette équation pourrait accélérer cette croissance de façon spectaculaire.

 

À Suivre: La baisse des prix c’est maintenant

La baisse des prix c’est maintenant

Le coût de fabrication des voitures autonomes va diminuer. En effet, les chercheurs estiment que d’ici 2026, le coût des capteurs nécessaires aux fonctionnalités de conduite autonome sera 25% inférieur à son coût de 2020.

Malgré cette baisse des coûts, les technologies des véhicules autonomes restent cependant très chères et le rapport indique que seuls les véhicules de luxe pourront être dotés de fonctionnalités autonomes. Aujourd’hui, un véhicule totalement autonome coûte entre 300 000 et 4 000 000 $US.

Le seul dispositif LiDAR pouvait coûter jusqu’à 75 000 dollars pour chaque véhicule avant 2020 ce qui était plus du double du prix d’un véhicule «classique».

 

Qu’en est-il de la législation européenne?

Le 14 janvier 2022, 53 pays européens ont modifié la Convention de Vienne sur la circulation routière (1968), un traité multilatéral destiné à faciliter la circulation et à améliorer la sécurité routière entre les pays.

Depuis le 14 juillet 2022, la conduite autonome de niveau 3 est autorisée en Europe. À ce niveau, le conducteur n’est pas tenu de tenir le volant. Cependant, il doit être prêt à prendre le contrôle de son véhicule dès que le système automatisé le demande.

Les voitures autonomes de niveau 3 peuvent circuler sur le territoire européen sous certaines conditions :

• La voie en question doit être fermée aux piétons et aux cyclistes

• La chaussée doit être équipée d’une séparation entre les deux sens de circulation

• La vitesse du véhicule ne doit pas dépasser 60 km/h.

Pour les camions et bus, le nouveau règlement n’exige plus l’utilisation obligatoire d’un conducteur de sécurité entièrement automatisée de niveau 4. Cependant, l’utilisation de véhicules entièrement automatisés dans les pays de l’UE sera initialement limitée à des itinéraires approuvés individuellement.

La première étape du transport de marchandises entièrement automatisé se concentrera donc sur des solutions dans le trafic hub-to-hub sur les autoroutes et les routes d’accès correspondantes.

Le constructeur de véhicules utilitaires TRATON voit également l’avenir des camions de niveau 4 dans le transport de marchandises entre les grands centres logistiques proches des autoroutes. En mai 2022, le premier camion entièrement automatisé de MAN, filiale de TRATON, a effectué avec succès son premier trajet sur la voie publique dans le cadre du projet ANITA (Autonomous Innovation in Terminal Operations).

«Le développement technologique des fonctions de conduite autonome a tellement progressé que nous serons bientôt en mesure de respecter le cadre juridique clairement défini et de commencer une. exploitation régulière sans conducteur sur la voie publique», a déclaré Thomas Doering, stratège de TRATON.

 

À Suivre: Qu’est-ce que la technologie clé du LiDar?

À Suivre: Qu’est-ce que la technologie clé du LiDar?

Un LiDAR (Light Detection And Ranging) est un composant électronique qui fait partie de la famille des capteurs. Plus précisément, il fait partie de la catégorie des capteurs de temps de vol (ToF).

Un capteur recueille des données sur un paramètre physique telles que la température, l’humidité, la lumière, le poids, la distance, etc.

Il s’agit d’une méthode de calcul qui permet de déterminer la distance entre le capteur et l’obstacle visé. Un LiDAR utilise un faisceau laser pour la détection, l’analyse et le suivi.

La lumière est émise par le LiDAR et se dirige vers sa cible. Elle est réfléchie sur sa surface et revient à sa source. Comme la vitesse de la lumière est une valeur constante, le LiDAR est capable de calculer la distance le séparant de la cible. En répétant ce processus à plusieurs reprises, l’instrument établit une «carte» complexe composée de tous les points que le LiDAR a recueillis.

 

 

La technologie de télédétection peut être utilisée pour mesurer la distance entre l’instrument de mesure et un obstacle, dans ce cas, on parle de télémètre laser. Si le capteur effectue un balayage pour obtenir les distances entre le capteur et les obstacles environnants, on parle alors de LiDAR. Si les prix peuvent être considérables pour le LiDAR, la société Velodyne Lidar Inc. a annoncé à la fin 2020 qu’elle allait lancer une nouvelle unité lidar, dont le prix cible sera inférieur à 500 dollars (pour son Velarray H800) et qui ne comportera aucune pièce mobile.

Pour la production en série de véhicules de tourisme, les constructeurs automobiles et leurs principaux fournisseurs recherchent des unités suffisamment élégantes pour s’intégrer à des designs de voiture attrayants et dont le coût est bien inférieur à 1 000 dollar. C’est un changement de paradigme fondamental.

Apple pour ses iPhone 12 a aussi réussi à faire baisser le prix du LiDAR en utilisant des VCSEL (diode laser à cavité verticale émettant par la surface).

Bref, de nombreuses entreprises sont en train de faire baisser le coût de ce type de technologie.

 

Comment fonctionne la conduite autonome?

La technologie que requièrent les véhicules autonomes combine des capteurs et des logiciels sophistiqués pour contrôler, naviguer et conduire un véhicule sans intervention humaine.

Google, Uber, Baidu, Tesla, Audi, Volvo et d’autres grands constructeurs automobiles, chercheurs et entreprises technologiques ont mis au point une variété d’approches et de technologies pour relever ce défi, mais si les détails de conception et les composants matériels peuvent varier, la plupart des systèmes de conduite autonome fonctionnent selon la même structure de base.

À ce jour, dans tous les cas, un logiciel basé sur l’Intelligence artificielle (IA) est utilisé pour créer et maintenir une carte interne des environs du véhicule. Les données qui alimentent cette carte sont basées sur des informations provenant d’un large éventail de capteurs complémentaires :

• Les caméras recueillent des informations visuelles sur la route et le contrôle du trafic, mais ne fournissent que des images

• Les capteurs LiDAR font rebondir des lasers sur les objets détectés et les différencient, mais sont limités dans leur capacité à détecter et à lire les panneaux de signalisation, en particulier à longue distance

• Les capteurs radar font rebondir des ondes radio sur les objets détectés, mais ne peuvent pas les différencier.

• Les unités GPS identifient la position exacte du véhicule et naviguent d’un point à un autre, mais ne peuvent pas détecter les objets le long du chemin.

 

 

Ensuite, il faut savoir que quasi chaque entreprise impliquée utilise ces technologies de manière différente. Les prototypes de conduite autonome d’Uber par exemple se composent de soixante-quatre faisceaux laser, ainsi que d’autres capteurs, pour construire une carte interne.

 

Waymo de son côté utilise des lasers, des radars, des caméras à haute puissance et des sonars. Dans tous les cas, une fois que les capteurs ont recueilli les données, des algorithmes d’apprentissage automatique sont utilisés pour traiter les entrées résultantes, tracer un chemin, puis envoyer des instructions aux «actionneurs» du véhicule qui contrôlent l’accélération, le freinage et la direction.

Les règles codées en dur, les algorithmes d’évitement des obstacles, la modélisation prédictive, la catégorisation et la discrimination «intelligentes» des objets (par exemple, savoir faire la différence entre un vélo et une moto) aident le logiciel de conduite autonome à respecter le Code de la route et à franchir les obstacles.

À Suivre: Qui sont les leaders dans le secteur?

Qui sont les leaders dans le secteur?

Il y a de nombreux acteurs privés dans ce domaine d’activité qui pourraient bientôt faire leur entrée sur le marché (on songe à Aurora ou encore ArgoAI) et bien évidemment des sociétés déjà bien implantées comme :

Constructeurs: Ford, General Motors (via sa startup, Cruise), BMW, Tesla

Technologie: Baidu, Microsoft, Waymo

LiDar: Innoviz Technologies, Valeo, Luminar Technologies (qui a acheté Gores Metropoulos), Ouster Inc (qui a acheté Velodyne Lidar)

Enfin, plus globalement, les véhicules entièrement autonomes nécessiteront de nouvelles capacités pour accroître l’efficacité et la sécurité. Les nouvelles technologies de mise en réseau telles que la 5G devraient accélérer cette évolution en connectant les voitures autonomes aux feux de circulation de nouvelle génération et en communiquant avec les autres véhicules.

 

Quelles sont les dernières informations?

La réglementation britannique autoproclamée «leader mondial» en matière de voitures autonomes est désormais officielle, après que la loi sur les véhicules automatisés (AV) a reçu l’assentiment royal — l’approbation finale qu’une législation doit subir avant d’être inscrite dans la loi.

Selon le gouvernement, des véhicules entièrement autonomes pourraient circuler sur les routes britanniques d’ici deux ans.

«Bien que cela n’enlève rien à la capacité des gens à choisir de conduire eux-mêmes, notre législation historique signifie que les véhicules à conduite autonome pourront être déployés sur les routes britanniques dès 2026, ce qui donnera un véritable coup de pouce à la fois à la sécurité et à notre économie», a déclaré le ministre des Transports, Mark Harper, dans un communiqué.

La nouvelle intervient quelques semaines après que la société britannique Wayve a levé plus d’un milliard de dollars auprès d’entreprises de renom, dont SoftBank, Nvidia et Microsoft, afin de poursuivre le développement d’un système logiciel d’autoapprentissage pour les véhicules autonomes.

Comme d’autres pays, le Royaume-Uni autorise les voitures sans conducteur à circuler sur les voies publiques depuis de nombreuses années déjà, mais en imposant des règles strictes aux entreprises qui demandent l’autorisation d’essayer de nouvelles technologies. Mais à mesure que l’industrie des véhicules autonomes a évolué et s’est préparée pour le prime time, la nécessité d’un nouveau cadre juridique est devenue évidente.

Alors que le travail de fond initial l’avait précédé de plusieurs années, le Royaume-Uni a officiellement proposé la loi sur les véhicules autonomes dans un rapport conjoint publié en 2022 par les commissions juridiques d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Écosse, qui soulignait que l’arrivée des véhicules autonomes nécessitait un «nouveau vocabulaire, de nouveaux acteurs juridiques et de nouveaux systèmes de réglementation».

 

Synthèse

Penser que les véhicules autonomes ne sont que de doux rêves n’est plus exact. La technologie s’améliore, les prix baissent et les gouvernements commencent à intégrer cette technologie futuriste dans leurs programmes. Il faut cependant se focaliser sur l’évolution de la règlementation qui peut prendre du temps dans certains pays ou s’adapter en fonction des «évènements».

 

Ce texte est tiré de l’infolettre quotidienne de John Plassard, gracieuseté de Mirabaud

 

** Veuillez prendre note que les visuels de notre expert sont présentés en anglais à titre informatif et ne peuvent être traduits par notre équipe. Merci de votre compréhension.