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COVID-19: le vaccin de Moderna efficace pour les 12-17 ans

La Presse Canadienne|Publié le 25 mai 2021

COVID-19: le vaccin de Moderna efficace pour les 12-17 ans

Après Pfizer et BioNTech, Moderna veut être la prochaine à avoir le droit de vacciner les 12-17 ans. (Photo: La Presse Canadienne)

Moderna demandera au Canada d’autoriser son vaccin pour les enfants de 12 à 17 ans après qu’une étude de son vaccin à ARNm chez des adolescents a montré qu’il est à la fois sûr et efficace.

Le fabricant de vaccins basé au Massachusetts a déclaré qu’il soumettrait les résultats de l’étude aux régulateurs internationaux au début de juin.

Les stocks mondiaux de vaccins étant toujours restreints, une grande partie du monde a du mal à vacciner les adultes dans leur quête pour mettre fin à la pandémie. Mais plus tôt ce mois−ci, les États−Unis et le Canada ont autorisé un autre vaccin — celui fabriqué par Pfizer et BioNTech — pour les jeunes de 12 ans et plus. 

Moderna espère être le prochain sur la liste. L’entreprise a étudié plus de 3700 jeunes de 12 à 17 ans. Les résultats préliminaires ont montré que le vaccin provoquait les mêmes signes de protection immunitaire chez les enfants que chez les adultes, et le même type d’effets secondaires temporaires tels que des douleurs aux bras, des maux de tête et de la fatigue.

Il n’y a eu aucun diagnostic de COVID−19 chez les jeunes ayant reçu deux doses du vaccin de Moderna, comparativement à quatre cas chez les enfants ayant reçu des injections factices. Dans un communiqué de presse, la société a également déclaré que le vaccin semblait efficace à 93% deux semaines après la première dose. 

Alors que les enfants sont beaucoup moins susceptibles que les adultes de tomber gravement malades après avoir contracté la COVID−19, ils représentent environ 14% des cas de coronavirus aux États−Unis. Au moins 316 jeunes sont décédés aux États−Unis seulement, selon un décompte de l’American Academy of Pediatrics.

Pfizer et Moderna ont tous deux commencé à tester des enfants encore plus jeunes, de 6 mois à 11 ans. Ce test est plus complexe: les adolescents reçoivent la même dose que les adultes, mais les chercheurs testent des doses plus faibles chez les jeunes enfants. Les experts espèrent voir des résultats à l’automne.