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Dollarama: le premier de classe toujours bien positionné

Dominique Beauchamp|Édition d'avril 2023

Dollarama: le premier de classe toujours bien positionné

(Photo: 123RF)

LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Dollarama. Choisissez votre camp!

 

Optimiste

 

  • L’inflation attire non seulement les clients en quête de rabais, mais Dollarama est un rare détaillant bénéficiant de multiples avenues de croissance, incluant l’ouverture de nouveaux magasins, la hausse élevée des ventes par magasin comparable et l’expansion de sa filiale Dollarcity, en Amérique latine, signale Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux.
  • Les dépenses que doit consacrer le commerçant aux salaires augmentent, mais les perspectives fournies pour 2024 ne changent en rien sa performance et justifient la plus-value du titre par rapport à ses semblables, fait valoir Irene Nattel, de RBC Marchés des capitaux, qui maintient son cours cible sur un an de 95 $.
  • Dollarama gagne des parts du portefeuille des dépenses des consommateurs, souligne Martin Landry, de Stifel GMP, qui juge que le titre offre un profil de croissance solide à moindre risque, dans la volatilité actuelle.
  • Dollarama conserve l’avantage sur les prix de ses rivaux, même dans la nouvelle catégorie d’articles aux prix de 4,25 $-5 $, indique le plus récent sondage de Desjardins Marchés des capitaux.

 

 

Pessimiste

 

  • Le détaillant est toujours un premier de classe, mais son évaluation actuelle reflète déjà bien son positionnement et sa croissance, indique Mark Petrie, de Marchés des capitaux CIBC, qui est neutre envers le titre.
  • Bien que Dollarama dégage des profits et des flux de trésorerie sans égal, son titre est déjà bien évalué en fonction des perspectives à court et à moyen terme, croit Derek Dley, de Canaccord Genuity, qui propose de conserver le titre et établit une cible à 82 $.
  • Malgré la flexibilité que lui procure la gestion de l’assortiment de ses produits et des prix, les marges du marchand ne sont pas à l’abri de l’impact de la préférence des clients pour les articles de consommation essentiels et à petit prix, deux catégories moins rentables, estime Karen Short, de Credit Suisse, qui reste neutre envers le titre et fixe une cible sur un an de 85 $.
  • Même l’optimiste Irene Nattel, de RBC, prévient que le détaillant rachètera moins d’actions jusqu’à ce que le coût de financement diminue puisque Dollarama emprunte pour financer le quart de ses rachats annuels.