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John Plassard

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Expert(e) invité(e)

Élections de l’UE: les conséquences pourraient être considérables

John Plassard|Mis à jour le 18 juin 2024

Élections de l’UE: les conséquences pourraient être considérables

Et si la grande gagnante des élections européennes était Giorgia Meloni? (Photo: Getty Images)

EXPERT INVITÉ. Les électeurs de 27 pays ont largement soutenu les centristes lors des élections au Parlement européen, mais les partis de la droite «dure» ont fait de sérieuses percées en France et en Allemagne. Cette élection «sanction» aura des conséquences sur le futur de la politique européenne. Les implications économiques pourraient aussi être importantes. Synthèse et analyse.

 

 

Les faits

Les résultats rendus publics dimanche en fin de journée ont montré que les groupes politiques centristes ont perdu quelques sièges, mais conservent une nette majorité de plus de 400 sièges dans l’assemblée qui en compte 720. Cependant, ce qui est à retenir c’est que l’extrême droite fait une nette percée et est de plus en plus à même d’être une force perturbatrice et de déstabiliser le courant dominant de l’Union européenne.

 

 

Le scrutin indique que les vents dominants sont devenus plus froids pour une partie de la politique européenne et souligne que l’élan de l’extrême droite au cours de la dernière décennie n’a pas encore atteint son sommet.

Les groupes du Parlement européen qui défendent un programme nationaliste et anti-immigration devraient désormais contrôler environ 130 sièges, un meilleur résultat que lors des dernières élections en 2019.

Les partis de droite gouvernent désormais seuls ou dans le cadre de coalitions dans sept des 27 pays de l’Union européenne. Impensable il y a peu.

Ils ont gagné du terrain sur tout le continent à mesure que les électeurs se concentraient davantage sur le nationalisme et l’identité, souvent liés à l’immigration et à certaines des politiques de guerre culturelle relatives aux questions de genre et de LGBTQ qui ont gagné du terrain aux États-Unis.

Les élections ont mis en lumière les faiblesses des gouvernements français et allemand, les principaux membres de l’Union européenne.

D’autres facteurs ont contribué à la montée de la droite, notamment la colère persistante à l’égard des politiques de l’ère Covid, ainsi que l’inflation qui s’est accrue à la suite de la pandémie et de la guerre en Ukraine, qui a poussé l’Europe à se détourner de l’énergie russe.

Enfin, rappelons que le séisme politique a aussi eu des contrecoups très forts sur d’autres pays, comme la Belgique par exemple. Le premier ministre Alexander De Croo a en effet démissionné après la défaite désastreuse de son parti aux élections législatives nationales et européennes de dimanche. Âgé de 48 ans, il a eu du mal à retenir ses larmes lorsqu’il a annoncé sa décision dimanche soir à Bruxelles.

En ce qui concerne le Parlement européen, le parti Open VLD de Alexander de Croo a également fait piètre figure, n’obtenant que 5,8% des voix. Le parti d’extrême droite Vlaams Belang et le parti nationaliste flamand N-VA étaient au coude à coude, avec respectivement 14,8% et 14,2% des voix.

Dans son discours de démission, Alexander De Croo a promis de permettre un «transfert correct» du pouvoir à son successeur, soulignant qu’il reste convaincu que la Belgique «a besoin d’un nouveau gouvernement doté des pleins pouvoirs et capable de s’acquitter de ses tâches». Bref, le choc est global.

 

SUIVANT: Le «cas» français

Le «cas» français

En France, le scrutin a été l’occasion d’un véritable séisme politique. Peu après l’annonce des résultats, le président Emmanuel Macron a annoncé à la télévision nationale qu’il allait dissoudre l’Assemblée nationale et convoquer de nouvelles élections législatives.

Les élections législatives françaises se déroulent en deux tours. Le premier tour aura lieu le 30 juin et le second le 7 juillet, soit dans moins d’un mois.

Ce résultat pourrait placer Marine Le Pen, la principale rivale d’Emmanuel Macron, dans la position la plus forte qu’elle ait jamais occupée pour défier le courant dominant en France lors des élections présidentielles qui auront lieu dans trois ans. Emmanuel Macron devra alors se retirer en raison de la limitation des mandats.

La décision de Emmanuel Macron, à la veille des Jeux olympiques d’été qui débuteront à Paris en juillet, a ouvert une période de profonde incertitude politique en France. Si le Rassemblement national réitère ses performances lors des élections nationales, le pays pourrait devenir quasiment ingouvernable, Emmanuel Macron étant confronté à un Parlement hostile à tout ce en quoi il croit.

 

C’est quoi une dissolution?

La dissolution de l’Assemblée nationale est un pouvoir que détient le président de la République. Selon l’article 12 de la Constitution, le Président peut dissoudre l’Assemblée nationale après avoir consulté le premier ministre, la présidence de l’Assemblée nationale et la présidence du Sénat.

En cas de dissolution de l’Assemblée nationale, le mandat des députés est interrompu et de nouvelles élections législatives doivent être organisées 20 jours au moins après la dissolution et 40 jours au plus après celle-ci.

Cette décision du président de la République peut lui permettre de sortir d’une crise politique ou d’un blocage institutionnel en provoquant des élections anticipées, dans l’espoir d’obtenir une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale et de conforter son pouvoir. À l’inverse, en cas de défaite du parti qui soutient son action, le chef de l’État peut se retrouver en situation de cohabitation.

La dissolution de l’Assemblée nationale entraîne de nouvelles élections législatives. Le parti présidentiel et ses alliés ne sont pas certains d’obtenir une majorité à l’issue de celles-ci. En cas de défaite, le chef de l’État est conduit à nommer un premier ministre issu de la famille politique qui a remporté les élections.

 

L’expérience de la dissolution sous Chirac

Sept années de mandat ont eu raison de Emmanuel Macron, qui a bouleversé la politique française lorsqu’il a fait irruption sur la scène pour devenir président à l’âge de 39 ans. L’ampleur de cette désillusion sera mise à l’épreuve lors d’une élection anticipée.

Emmanuel Macron n’était pas obligé de dissoudre le Parlement, même si le vote européen l’a laissé en retrait, alors qu’il lui reste trois ans de mandat présidentiel à accomplir.

La France a déjà un «passif» de dissolution nationale.

Depuis que le général Charles de Gaulle a fondé la Cinquième République française en 1958, la chambre basse du Parlement bicaméral français a été dissoute à 5 reprises : par De Gaulle en 1962 et 1968 et par le socialiste François Mitterrand en 1981 et 1988 enfin par Jacques Chirac en 1997. Mais dans tous ces cas, il s’agissait soit d’une grave crise politique, soit d’une acrimonie entre le président et le Parlement.

 

• De Gaulle en 1962 : Après la dissolution, les gaullistes sont sortis renforcés, ce qui a permis de constituer une majorité stable autour du président. Cela a pu contribuer à une certaine stabilité politique, favorable à l’économie.

• De Gaulle en 1968 : Suite à la crise sociale de Mai 68, la dissolution a mené à un raz-de-marée de la droite. La majorité absolue obtenue par les gaullistes a pu favoriser la mise en œuvre de politiques économiques cohérentes.

• Mitterrand en 1981 : La dissolution a permis aux socialistes d’obtenir la majorité absolue, ce qui a mené à l’application de leur programme économique, incluant des nationalisations et des augmentations de dépenses publiques.

• Mitterrand en 1988 : Cette fois, les socialistes n’ont obtenu qu’une majorité relative, ce qui a pu entraîner des difficultés dans la mise en œuvre de la politique économique.

• Chirac en 1997 : La dissolution anticipée a été motivée par des craintes économiques. La cohabitation qui a suivi a pu ralentir le processus décisionnel en matière de politique économique.

 

Si on prend l’exemple de 1997, le président de la République avait décidé de dissoudre l’Assemblée nationale pour «redonner la parole à notre peuple afin qu’il se prononce clairement sur l’ampleur et sur le rythme des changements à conduire pendant les cinq prochaines années». À la recherche d’une majorité «ressourcée», Jacques Chirac n’avait pu que constater son échec puisque le Parti socialiste avait remporté les élections, ce qui avait entraîné une cohabitation avec Lionel Jospin comme premier ministre.

 

 

SUIVANT: Allemagne : boire le calice jusqu’à la lie

Allemagne: boire le calice jusqu’à la lie

L’alliance conservatrice de l’Union chrétienne-démocrate et de l’Union chrétienne sociale est arrivée en tête des élections européennes de dimanche en Allemagne, avec 30,2% des voix, selon les projections de la télévision publique allemande.

Si la victoire des conservateurs était attendue, le véritable enjeu en Allemagne était celui du second parti.

Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) devrait terminer deuxième avec 16%, soit un gain de 5 points de pourcentage par rapport aux élections européennes de 2019.

Le résultat est considéré comme un grand succès pour un parti qui a été assailli par des scandales au cours des derniers mois.

Les dirigeants nationaux du parti ont qualifié ce résultat d’«historique». Dans toute l’Europe, les partis d’extrême droite, nationalistes et populistes devraient enregistrer des gains considérables. Le Parti social-démocrate (SPD) du chancelier Olaf Scholz devrait terminer troisième avec 13,9%, son pire résultat dans une élection nationale depuis la création du parti il y a plus d’un siècle. Les Verts, qui gouvernent au sein d’une coalition fédérale avec le SPD et les Démocrates libres (FDP) favorables aux affaires, devraient terminer avec 11,9%, soit une baisse de 8,6 points de pourcentage par rapport aux élections européennes de 2019, ce qui ferait du parti le plus grand perdant de l’élection.

Le FDP, le plus petit membre de la coalition, devrait tomber à 5%, près du seuil dont le parti aura besoin pour réintégrer le Bundestag lors des élections législatives de l’année prochaine.

Se pose alors la question de savoir qu’elle est l’avenir du parti d’Olaf Scholtz. Les avis semblent partagés quant à l’éventualité d’une élection anticipée à l’horizon de l’Allemagne, dans le sillage d’Emmanuel Macron.

Au niveau technique, le plus petit des trois partis au pouvoir, le FDP, est sur le point d’atteindre le seuil des 5% qu’il doit franchir pour faire partie du gouvernement national comme le rappelle CNBC. Une fois ce seuil franchi, le FDP pourrait se retirer de la coalition et déclencher des élections anticipées, dans l’espoir de s’assurer des places au parlement national pour les années à venir.

La constitution allemande stipule que seul le président peut convoquer des élections anticipées, dans des circonstances restreintes.

Le résultat du vote européen pourrait également avoir des implications sur les élections générales de l’année prochaine en Allemagne et sur les chances du SDP de nommer Olaf Scholz pour faire campagne pour un second mandat en tant que chancelier.

 

SUIVANT: Italie: Meloni renforcée? 

Italie: Meloni renforcée?

Et si la grande gagnante des élections européennes était Giorgia Meloni? La Première ministre italienne est en passe de consolider son pouvoir après avoir remporté le vote en Italie pour le Parlement européen.

Le parti de droite de Giorgia Meloni, Frères (Fratelli) d’Italie, est en passe de remporter le scrutin, selon un sondage réalisé par Swg et publié par La7 et rapporté par l’agence Bloomberg. Le parti devrait gagner entre 27% et 31%, contre un peu plus de 6% en 2019.

Le Parti démocrate de gauche arrive immédiatement en deuxième position, obtenant 21,5% à 25,5% des voix, ce qui met en évidence la polarisation entre les deux principaux partis politiques italiens.

 

 

La Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia d’Antonio Tajani, fondé par Silvio Berlusconi, tous deux partenaires de coalition dans le gouvernement de Meloni, devraient obtenir un peu moins de 10%.

La victoire de Gorgia Meloni dimanche soir est un important vote de confiance à mi-mandat de la part des Italiens, qui ont propulsé son parti à la première place lors des élections de 2022 avec 26% des voix.

Pour tenter d’obtenir davantage de voix et de rallier les Italiens à sa personne, Gorgia Meloni a décidé d’être tête de liste de son parti aux élections, même si elle n’a pas l’intention de quitter son poste à Rome, en leur disant de simplement voter pour «Giorgia».

La victoire de Giorgia Meloni sera déterminante pour les alliances vitales au sein du Parlement européen et pour le choix du successeur de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui se présente pour conserver son poste.

Rappelons ici que contrairement aux autres pays de la zone euro, l’Italie détient un record d’instabilité politique sans précédent. Depuis 1861, la durée moyenne d’un gouvernement a en effet été de moins de 2 ans (15 mois). 131 (61 depuis la proclamation de la République en 1946) gouvernements se sont succédés depuis 1891.

Si l’on analyse les records, on constate que le gouvernement Berlusconi II (trois ans, dix mois et douze jours, soit 1 412 jours) est celui qui a tenu le plus longtemps (si on exclut bien évidemment Mussolini).

C’est cependant Alcide De Gasperi qui a eu le plus grand nombre de mandats à la tête du gouvernement (huit, qui plus est consécutifs). Il a aussi eu le plus long mandat à la tête du gouvernement (sept ans, dix mois et vingt-deux jours, soit 2 792 jours).

Giorgia Meloni serait en passe de faire «mieux»

 

SUIVANT: Trump en ligne de mire

Trump en ligne de mire

La forte progression de la droite dure en Europe est susceptible de se répercuter même aux États-Unis, où l’on peut s’attendre à ce qu’elle encourage les forces politiques apparentées fidèles à l’ancien président Donald J. Trump, qui cherche à revenir au pouvoir.

Avec l’éventualité de l’arrivée de Trump et des conflits géopolitiques «aux portes» de l’Europe, la question se pose de savoir comment l’Europe pourra répondre à ces menaces, compte tenu de la potentielle «faiblesse» politique de la France et de l’Allemagne.

Rappelons ici qu’aujourd’hui, hormis le premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a rencontré le 8 mars son «bon ami» Trump dans sa résidence de Mar-a-Lago, et la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, dont le parti, Fratelli d’Italia, entretient des relations amicales avec l’équipe du candidat républicain, aucun dirigeant européen ne se réjouit de le voir reprendre les rênes du pays.

L’arrivée de plusieurs personnes de la «droite dure» au parlement européen pourrait cependant faire «évoluer» les relations avec les États-Unis.

 

Conséquences politiques et économiques

Les plus grands perdants de l’élection semblent être les Verts, qui ont vu leur soutien s’effondrer d’un quart par rapport à ce qu’il était il y a cinq ans. Néanmoins, les Verts, avec leurs 53 sièges, pourraient jouer un rôle important dans le renforcement des majorités centristes en tant qu’alternative aux partis d’extrême droite.

• Incertitude du marché : Le changement de gouvernance potentiel en Europe peut entraîner une volatilité des marchés, les investisseurs étant incertains de l’avenir du paysage politique et de ses politiques.

• Stagnation des politiques : Avec l’évolution des forces en présence en Europe, toute réforme économique ou législation en cours peut être interrompue, ce qui risque de retarder d’importantes décisions économiques.

• Confiance des investisseurs : En fonction des alliances qui devraient prendre place (ou non) en Europe, la confiance des investisseurs pourrait se détériorer (ou s’améliorer) en cas d’instabilité politique.

• Taux de change : L’instabilité politique peut affecter la valeur de la monnaie, entraînant des fluctuations des taux de change, ce qui joue sur le commerce international et les investissements. On a constaté une nette détérioration de l’EUR hier matin.

• Réformes à long terme : La nouvelle gouvernance en Europe pourrait apporter des changements aux politiques économiques, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme sur la croissance, l’emploi et les dépenses publiques.

Au niveau politique, le premier test (ou la première réponse) en Europe pour la majorité centriste affaiblie sera l’approbation du nouveau président de la Commission européenne, prévue en juillet.

Ursula von der Leyen, qui a été approuvée pour son poste il y a cinq ans par une marge étroite de seulement neuf voix et qui est susceptible d’être nommée à nouveau, devra faire un travail de lobbying intensif pour assurer sa nomination.

Au niveau économique, les élections européennes et nationales de 2024 pourraient entraîner une fragmentation du consensus européen traditionnel sur le commerce, ce qui pourrait se traduire par des changements de politique en faveur des partisans de la souveraineté nationale et du protectionnisme.

Cela pourrait conduire à une augmentation des barrières commerciales et des contrôles réglementaires, en particulier sur le commerce intra-UE et les produits ne répondant pas aux normes européennes.

Les débats autour du Green Deal de l’UE et de sa mise en œuvre au niveau local dans des secteurs tels que l’industrie, l’infrastructure, la mobilité et l’utilisation de l’énergie devraient dominer le débat postélectoral. Rappelons que les cinq prochaines années seront déterminantes pour la réalisation des objectifs de l’Europe en matière de changement climatique à l’horizon 2030.

L’UE a passé les cinq dernières années à adopter un paquet de lois sur les énergies propres et la réduction des émissions de CO2 afin d’atteindre ses objectifs pour 2030, et il sera difficile d’annuler ces politiques.

Mais un Parlement européen plus sceptique à l’égard du climat pourrait tenter d’ajouter des failles pour affaiblir ces lois, étant donné que nombre d’entre elles doivent être réexaminées dans les prochaines années — y compris l’élimination progressive de la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion en 2035 comme le rappelle l’agence Reuters. Le Parlement européen négociera également avec les États membres de l’UE un nouvel objectif juridiquement contraignant de réduction des émissions d’ici à 2040.

Les sujets controversés, tels que la rénovation des bâtiments existants pour en améliorer l’efficacité énergétique, soulignent aussi l’importance de ces questions au niveau local.

L’Union Européenne pourrait ainsi perdre du terrain face à des concurrents mondiaux comme les ÉtatsUnis et la Chine, en particulier dans des secteurs en plein essor comme celui des voitures électriques.

Enfin, signalons que la politique étrangère et de défense est avant tout du ressort des États membres de l’UE, et non du Parlement européen. Le résultat des élections ne devrait donc pas avoir de conséquences immédiates sur le soutien de l’UE à l’Ukraine ou sur les questions militaires.

Ceci n’est évidemment que de la théorie. Cependant, les secteurs précités pourraient connaître une forte volatilité avant que les éléments ne soient plus «clairs».

 

Synthèse

Tout le monde s’attendait à une progression des partis populistes en Europe, mais personne ne pensait que cette «déferlante» aurait des conséquences aussi importantes forçant par exemple le président Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Ces élections ne doivent pas être minimisées et auront des effets politiques et économiques encore inconnus.

 

 Ce texte est tiré de l’infolettre quotidienne de John Plassard, gracieuseté de Mirabaud

 

** Veuillez prendre note que les visuels de notre expert sont présentés en anglais à titre informatif et ne peuvent être traduits par notre équipe. Merci de votre compréhension.