LIVRE BLANC. Après une bonne année 2017 dans le domaine des fusions et acquisitions, et une année 2018 avec encore plus d’effervescence, à quoi doivent s’attendre le Canada et le Québec pour l’année en cours?
«Au Québec, l’année 2018 a été bonne, mais le nombre de transactions a diminué au deuxième semestre. Je n’y vois pas nécessairement le signe d’un ralentissement pour l’année en cours, mais gardons en tête que plusieurs incertitudes planent sur les marchés», dit Félix Bernard, avocat en droit des affaires chez Langlois qui se spécialise notamment en fusions et acquisitions.
Parmi les facteurs d’incertitude, il mentionne entre autres la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, le nouvel ALÉNA, les discussions relatives à une possible récession à venir, le Brexit et Donald Trump.
En raison de ces incertitudes, et aussi parce que les années précédentes ont été très fastes, certaines entreprises pourraient donc, selon M. Bernard, prendre un certain recul et profiter de cette période plus incertaine pour «digérer leurs acquisitions et opérer les synergies». S’il pèse ses mots et ne mentionne pas explicitement une stagnation du nombre de transactions, c’est pourtant ce que semblent laisser entrevoir ses propos.
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