Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Hedhofis étend son réseau d’espaces de travail partagés

Catherine Charron|Publié le 16 juin 2023

Hedhofis étend son réseau d’espaces de travail partagés

«Sainte-Thérèse, qu’on ouvre le mois prochain, est déjà occupé à 70%», rapporte son PDG, Frédéric Deshaies.(Photo: courtoisie)

RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l’on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.


RHÉVEIL-MATIN. L’avenir est radieux pour les espaces de travail partagés, aux dires du président de Hedhofis, Frédéric Deshaies.

À peine l’entreprise a-t-elle annoncé une nouvelle phase d’expansion dans son réseau avec des bureaux à Lévis, Royalmount, Trois-Rivières et Sainte-Thérèse, que déjà, elle prépare l’ajout d’adresses dans les prochaines semaines.

Souhaitant que son réseau couvre l’ensemble des régions du Québec, et d’être «près du milieu de vie des gens», Hedhofis a choisi ces lieux bien précis pour répondre à la forte demande de clients actuels comme potentiels.

«On a de la difficulté à répondre à la demande. On ouvre de nouveaux endroits et ils se remplissent en six mois. […] Sainte-Thérèse, qu’on ouvre le mois prochain, est déjà occupé à 70%, rapporte son PDG. C’est pourquoi on envisage aussi d’autres espaces près d’adresses qu’on a déjà.»

Sans surprise, c’est depuis l’adoption massive et forcée du travail à distance que l’intérêt des organisations grandit pour cette offre du marché immobilier commerciale.

L’approche flexible de Hedhofis permet autant d’accommoder la start-up que les travailleurs autonomes ou l’entreprise de quelques employés. Plutôt que de signer des baux qui s’étendent sur cinq à dix ans, ses clients révisent chaque mois leur entente afin qu’elle reflète leurs besoins.

«Certaines entreprises vont prendre des postes nomades, au cout de 279$ par mois. Ça permet aux employés de travailler de n’importe quel espace à la fréquence qu’ils veulent, sans avoir de place réservée. On a aussi des postes dédiés et des espaces privés selon le nombre d’employés. Et la formule peut-être différente d’un bureau Hedhofis à l’autre», explique le dirigeant.

De plus en plus, les entreprises qui le contactent souhaitent troquer leur lieu de travail de 20000 pieds carrés contre un espace de 2000 pieds carrés et quelques bureaux satellites ailleurs dans la province. Ça permet par exemple d’offrir à ses salariés qui se sont excentrés de bosser dans un environnement adapté, sans avoir besoin de redéménager près du siège social.

Ce type d’approche aide d’ailleurs au recrutement, constate Frédéric Deshaies, car ça permet de rejoindre des candidats de nouveaux marchés.

Hedhofis a même commencé à développer des «suites corporatives», de 1500 à 3000 pieds carrés, afin de mieux répondre aux besoins grandissants de certains clients.

Bien qu’ils aient grossi, ceux-ci «aiment [toujours] l’idée du coworking, de partager certains frais comme la cuisine et les salles de conférence.»

«Des espaces de travail partagés, il pourrait y en avoir dans chaque immeuble de bureaux. Autant les employés que les entreprises veulent ce genre d’offre là», estime Frédéric Deshaies. (Photo: courtoisie)

Encourager la collaboration entre ses clients

Les espaces conçus par Hedhofis ne sont pas conçus que pour augmenter les échanges et créer des rencontres entre les employés d’une même organisation.

«On a vu des clients travailler ensemble sur de mêmes projets. […] On l’a beaucoup vu en marketing et en création de contenu, en génie aussi. On joue même parfois aux entremetteurs», dit son président.

La collaboration est un des piliers dans le réaménagement de ses espaces de travail, dans lequel Hedhofis a injecté six millions de dollars pour ses quatre nouvelles adresses seulement.

«Je suis convaincu que dans les prochaines années, les gens vont complètement repenser leur façon d’utiliser les bureaux, anticipe-t-il. […] On est en discussion avec de nombreux propriétaires d’immeuble qui voient cette tendance monter. Des espaces de travail partagés, il pourrait y en avoir dans chaque immeuble de bureaux. Autant les employés que les entreprises veulent ce genre d’offre là.»