Le Mexique — un pays de 130 millions d’habitants — est un important marché d’exportation pour le Québec. (Photo: 123RF)
SECTEUR MARITIME. La plupart des entreprises du Québec exportent au Mexique en utilisant le transport par camion, car ce mode est plus rapide et plus flexible, même s’il est plus coûteux. Or, exporter vers ce pays par bateau devient une option à considérer en raison des prix élevés de l’essence et de la pénurie de camionneurs.
Les expéditions des marchandises qui partent du Québec par bateau à destination du Mexique sont souvent des intrants industriels et de la machinerie. Ce sont rarement des produits agroalimentaires, sauf pour le vrac, comme le blé, que des navires distribuent aux quatre coins de la planète. Le Mexique — un pays de 130 millions d’habitants — est un important marché d’exportation pour le Québec, arrivant au quatrième rang après les États-Unis, la Chine et le Japon, selon Statistique Canada. Règle générale, expédier un conteneur au Mexique par bateau peut prendre trois fois plus de temps que par camion. En revanche, ce moyen de transport coûte environ deux fois moins cher, explique à Les Affaires une source de l’industrie.
Comme les délais de livraison sont plus longs, exporter au Mexique par bateau exige donc une plus grande planification et une plus grande coordination logistique entre les exportateurs québécois et leurs clients mexicains.
Prenons l’exemple d’une chaîne de production continentale en juste-à-temps: si le produit expédié par un exportateur québécois entre dans le processus de fabrication d’une entreprise manufacturière au Mexique, cette dernière doit par conséquent le planifier dans sa séquence de production.