Le chef conservateur fait valoir les arguments économiques
La Presse Canadienne|Publié le 10 septembre 2021«Nous devons remettre notre économie sur les rails», «équilibrer le budget» et «se concentrer sur les emplois», a-t-il déclaré, soulignant l’importance «d’éviter une crise de la dette». (Photo: La Presse Canadienne)
Le chef Erin O’Toole s’est appuyé sur les arguments économiques qui ont toujours été chers aux conservateurs lors de son point de presse post-débat, jeudi soir.
«Nous devons remettre notre économie sur les rails», «équilibrer le budget» et «se concentrer sur les emplois», a-t-il déclaré, soulignant l’importance «d’éviter une crise de la dette».
Il a marché dans les traces de Stephen Harper en proposant de «réduire le financement de CBC» pour «éviter que le gouvernement ne fasse compétition au secteur privé».
La récente sortie du premier ministre québécois François Legault, qui a dit préférer un gouvernement conservateur minoritaire, a certainement donné des munitions à M. O’Toole pour courtiser les électeurs québécois. Il a réaffirmé qu’il allait «toujours respecter les champs de compétence provinciaux», notamment en ce qui concerne les lois 21 et 96, après l’approche «paternaliste» qu’il attribue à Justin Trudeau. «Nous devons nous battre contre le déclin de la langue française (…), c’est une question de respect», a-t-il même déclaré en répétant dans les deux langues officielles, rappelant sa promesse de «faire appliquer la loi 101 aux entreprises à charte fédérale». Il a aussi parlé de respect de la laïcité, mais seulement en français.
Il a une fois de plus évité la question au sujet de la proportion de ses candidats qui sont vaccinés, répondant seulement qu’il «encourage tous les Canadiens à se faire vacciner», mais qu’il «respectera les décisions personnelles».
Son désaccord avec les «élections pandémiques» déclenchées par M. Trudeau est encore une fois revenu sur la table, comme ce fut le cas durant le débat lui-même.