L’Université de Montréal a lancé en février sa campagne philanthropique «L’heure est brave». (Photo: 123RF)
EXPERT INVITÉ. Presque 150 ans après ses premiers pas, l’Université de Montréal a lancé en février sa campagne philanthropique «L’heure est brave», dont l’objectif est de recueillir un milliard de dollars et de susciter 200 000 gestes d’engagements de ses diplômés.
En toute transparence, j’ai longuement hésité avant d’accepter l’honneur de me joindre à l’aventure à titre de coprésident d’honneur, aux côtés de Marie-Josée Gagnon, Ravy Por, ainsi que de Louis Gagnon.
J’étais intimidé par l’importance de la tâche, par mon horaire déjà bien chargé et par cette responsabilité plus grande que nature. Cependant, après mûre réflexion, et quelques rencontres avec Michael Pecho et Claude Bernard du comité exécutif de la grande campagne, j’ai décidé de faire le saut.
Je vois cette implication comme une suite logique de mon parcours. En plus de pouvoir redonner à l’Université qui m’a tant appris (science politique 2006), j’ai été interpellé par le «timing» de cette campagne, qui arrive à un moment où l’humanité tout entière fait face à d’importants défis tels le réchauffement climatique, la croissance des inégalités ou la polarisation politique.
Entrepreneur, mais avant tout père de trois jeunes enfants, les priorités de cette campagne m’ont touché droit au cœur. Que ce soit en permettant aux étudiants de développer leur plein potentiel, de créer, de découvrir et d’innover pour le bien commun, d’assurer notre propre santé ainsi que celle de notre planète et des animaux ou de favoriser l’épanouissement des communautés d’ici et d’ailleurs, cette ambitieuse campagne regorge d’espoir.
La philanthropie joue un rôle essentiel dans la résolution des nombreux défis sociaux et environnementaux. Mais au fil des années, j’ai réalisé que plusieurs personnes ou entreprises hésitaient à s’impliquer ne sachant trop par où débuter.
Certains peuvent mettre à disposition leur connaissance ou expertise, mobiliser leur réseau ou leur communauté, fournir gratuitement des produits ou services, mettre en place des programmes de responsabilité sociale ou utiliser leur pouvoir d’influence afin de plaider en faveur de la cause de leur choix.
J’ai voulu vous partager ma propre expérience dans cette chronique afin de démystifier l’implication philanthropique et l’importance que revêt celle-ci pour notre société. Peu importe l’ampleur de vos moyens financiers ou de la quantité de gestes que vous pouvez poser, je vous garantis que rien n’est plus puissant que le fait de s’engager pour une cause plus grande que soi.
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