(Photo: Jason Briscoe pour Unsplash)
Les impacts économiques du Covid-19 pourraient s’apparenter à ceux qui ont été vécus durant la récession de 2008. Ou pas. Petite revue de presse pour s’injecter un peu de rémission avant de parler de récession.
Pas aussi grave
Beaucoup d’économistes font le parallèle entre la récession de 2009 et la crise du coronavirus. L’économiste Denis Ferrand considère toutefois que la crise actuelle est beaucoup moins grave, que celle de 2008. Les tensions financières seraient pour l’instant limitées, car elles ont tiré les leçons de la crise financière en augmentant leur matelas de trésorerie. Et les banques centrales, qui ont aussi tiré la leçon de la crise, vont réagir. Explications dans «La crise actuelle ne sera pas aussi grave qu’en 2008», parues dans Challenges.
Le Cygne noir
Dans Le Monde, l’éditorialiste économique Philippe Escande, s’inquiète du fait que «l’épidémie actuelle de Covid-19 a percuté une économie déjà fragilisée par la guerre commerciale. La chute des marchés traduit la perte de confiance des investisseurs sur fond de krach pétrolier. A tel point que la question est de savoir à quoi ressemblera la sortie de crise.»
Il y aura des gagnants
Dans La Tribune, on mentionne qu’il est «difficile de parler de gagnants lors d’une saignée historique des marchés combinée à une crise mondiale du coronavirus. Les secteurs très gourmands en pétrole, comme les transports et le tourisme, en plein orage à cause du virus qui plombe le trafic mondial, peuvent toutefois accueillir avec soulagement la chute des prix du brut.»
Médecine économique traditionnelle
Jean-Paul Betbeze, dans Atlantico, parle de recourir à la médecine économique traditionnelle. «Nous n’en sommes pas si loin, le « dernier scénario pessimiste » de l’OCDE annonçant pour 2021 une croissance à 1,5%, contre 3,3% « normalement » . Donc il faut recourir à la médecine économique traditionnelle : la politique monétaire et la politique budgétaire, le temps que le pic de cas atteints soit dépassé, que l’on calme les esprits et trouve un vaccin. Mais on ne peut arrêter les craintes : on parle déjà d’une deuxième vague de cas, l’hiver qui vient !»
Stupeur et tremblements économiques
«On craignait un cygne noir. C’est finalement un animal bien plus petit, mais extrêmement dangereux, qui menace l’économie mondiale», mentionne pour sa part Pierre-Henri Thomas dans Trends-Tendances.
Consulter notre dossier Covid-19: des trucs pour ne pas céder à la panique.
