«Une infolettre est certes une manière d’informer le destinataire sur vous, mais elle permet aussi d’offrir un contenu éducatif plus large.» (Photo: Maxim Ilyahov pour Unsplash)
EXPERT INVITÉ. Nous sommes nombreux à nous faire bombarder d’infolettres. Elles inondent quotidiennement notre boîte courriel. Certaines sont bien faites et pertinentes, d’autres (la plupart) s’y retrouvent sans que l’on ne sache trop comment ni pourquoi.
Mis à part la dizaine d’infolettres auxquelles je me suis volontairement abonné, je continue — malgré mes désabonnements répétitifs — à en recevoir d’autres provenant de destinataires tous aussi «mauvais vendeurs» les uns que les autres.
À chaque désabonnement, j’ai toujours la même réflexion: quitte à m’envoyer une infolettre me vendant des services de recrutement, des conseils stratégiques ou autres, pourquoi ne pas avoir pris le temps au préalable d’en créer une convaincante?
Pour tout vous dire, je suis un grand fan d’infolettres. Nous levons trop souvent le nez sur l’impact qu’une infolettre de qualité peut avoir. À force de toujours vouloir suivre les tendances et tester de nouvelles manières de communiquer, nous avons tendance à oublier leur efficacité.
Mais il ne suffit pas d’envoyer mensuellement un courriel avec quelques infos concernant vos produits ou services à tous vos contacts pour voir vos ventes exploser. Une bonne infolettre prend du temps à bâtir et nécessite beaucoup de travail, de tests et de patience.
Au fil des années, j’ai découvert, autant en en créant qu’en en recevant, quelques éléments incontournables.
Contenu, contenu, contenu
La qualité du contenu est non négociable. Si vous n’avez rien à dire, ne perdez pas votre temps. Contrairement aux réseaux sociaux, où le contenu vide de sens est malheureusement trop souvent la norme, c’est tout le contraire dans une infolettre. La qualité de votre contenu, autant les sujets, les textes que le design auront un réel impact sur son succès.
En parlant de qualité, je fais référence à la plus-value que le lecteur va en tirer. Va-t-il en apprendre plus qu’ailleurs? Va-t-il y trouver des données exclusives, des primeurs, etc. Je fais également référence au contenu visuel qui doit être unique, simple, original et facile à décoder.
Je, me, moi
Désolé de vous l’apprendre, mais ni vous ni votre entreprise n’est le centre du monde! Je ne compte plus le nombre d’infolettres qui répètent toutes la même erreur, soit d’uniquement faire la promotion de ce qu’ils ont à vendre ou passer comme message.
Une infolettre est certes une manière d’informer le destinataire sur vous, mais elle permet aussi d’offrir un contenu éducatif plus large.
Lorsqu’un courtier immobilier envoie une infolettre, je m’attends bien entendu à voir la liste des propriétés disponibles, ses dernières ventes, mais pourquoi ne pas en profiter pour offrir du contenu additionnel ayant un lien avec son univers comme des conseils sur un projet de rénovation ou une étude de marché sur l’évolution de la valeur des propriétés dans le quartier.
Une bonne infolettre doit absolument proposer plus que sa propre promotion.
Tout est dans les détails
Pour conclure, je vous dirais que le diable se trouve dans les détails. Que ce soit la longueur idéale (maximum deux pages), le temps de lecture nécessaire (maximum trois minutes), la grosseur du document pour que la boîte courriel du destinataire ne le bloque pas, la facilité de pouvoir s’y inscrire et s’y désinscrire, la fréquence ou le moment d’envoi, une bonne infolettre ne s’invente pas, elle se prépare minutieusement.
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