En septembre, MIMS a clôturé une première ronde de financement de 2,6 millions de dollars. (Photo: MIMS/Anges Québec)
VALORISATION DE LA RECHERCHE. À n’en pas douter, l’«intelligence artificielle (IA) s’intègre de plus en plus dans les secteurs des sciences de la vie et des technologies médicales», constate Anne-Marie Larose, PDG de la société de valorisation Aligo Innovation.
À l’Université du Québec à Montréal (UQAM), des travaux de recherche en bio-informatique et en génomique ont justement mené, en 2016, à la création de MIMS, une société qui veut faciliter l’accès et l’utilisation des mégadonnées aux entreprises se spécialisant dans les sciences de la vie qui souhaitent entrer dans l’ère de l’IA. Les cofondateurs de MIMS sont les professeurs Sarah Jenna, Mickaël Camus et Abdoulaye Baniré Diallo, qui ont «30 ans d’expérience cumulée en génomique intégrative, bio-informatique et intelligence artificielle», selon le site web de l’entreprise.
La jeune pousse montréalaise a développé une technologie conçue pour gérer des quantités énormes de données complexes, agrégées à partir de bases de données publiques. Le tout permet de générer des modèles prédictifs destinés à des entreprises issues du domaine biopharmaceutique.
MIMS travaille actuellement à démontrer le potentiel de sa technologie en effectuant un essai clinique lié au cancer du sein, en collaboration avec l’Hôpital général juif de Montréal. L’objectif est de cerner les groupes de patientes les plus réceptives au traitement de chimiothérapie.
En septembre, MIMS a clôturé une première ronde de financement de 2,6 millions de dollars grâce à la participation d’Anges Québec, d’Anges Québec Capital, du Consortium industriel de recherche et d’innovation en technologies médicales du Québec (MEDTEQ), de Desjardins Capital, de Real Ventures et de StandUp Ventures.