(Photo: 123RF)
Pour le dire sans détour, fidèle à moi-même : ceci est mon dernier billet. Après 11 ans, je quitte Les Affaires.
C’est un peu brutal; laissez-moi vous expliquer.
Je quitte l’entreprise, mais je ne quitte pas la cause du développement économique, bien au contraire. Dans la suite de ma carrière (rendez-vous sur LinkedIn début juillet), je me consacrerai plus que jamais à bâtir une économie saine pour le Québec, une intention qui a toujours très clairement guidé mes décisions et mes actions au fil des années que j’ai passées à la barre des publications de Les Affaires.
Je vous rejoindrai dans les rangs de lecteurs assidus. J’ai déjà hâte de découvrir les reportages de mes futurs ex-collègues, notamment dans le numéro spécial Environnement qui paraîtra à la fin du mois de septembre sous un angle on ne peut plus «Les Affaires» : comment rendre les chaînes d’approvisionnement plus écologiques.
La santé de l’environnement est à la base du développement économique, un fondement sans lequel tout ce qu’on pourra bâtir sera voué à l’effondrement. Ce principe est très simple, on l’oublie par contre très souvent. À mesure que s’accélèrent et s’accentuent les effets de la crise climatique, on sera toutefois moins portés à l’oublier : l’impact n’est plus lointain et théorique, il se matérialise dans l’espace-temps d’une planification stratégique. La réalité s’impose : pour la pérennité de nos organisations et tout bêtement de la vie, nous devons faire primer le critère environnemental dans nos décisions. Pour ma part, ça commence avec une réorientation de carrière.
Au chapitre du développement économique, j’ai hâte aussi de découvrir les légendes urbaines du secteur financier dans la section Investir, en septembre, ou encore ces entrepreneurs qui sont des moteurs économiques dans leurs régions, à l’occasion du classement des 300 plus grandes PME du Québec, en octobre. Dans lesaffaires.com, j’irai lire ou entendre le «Zoom sur le monde» de François Normand. J’irai me mêler de mes affaires dans le blogue de Daniel Germain, apprendre des nouvelles avant tout le monde sous la plume de Martin Jolicoeur, profiter de l’érudition boursière de Dominique Beauchamp et de Stéphane Rolland, suivre l’actualité sans rien manquer d’important grâce à Denis Lalonde et Catherine Charron, capter les signaux faibles dans les chroniques d’Olivier Schmouker en management et de Diane Bérard en innovation sociale, en plus de m’ouvrir aux points de vue des experts invités et des nombreux et précieux autres collaborateurs.
Je pars remplie de gratitude envers vous, mes lecteurs, et remplie de fierté pour mes collègues, grâce auxquels Les Affaires a été sacré meilleur éditeur de magazines B2B du Canada en mai dernier, dans le cadre du concours des Prix du magazine canadien : B2B de la Fondation des prix pour les médias canadiens. Mission accomplie !
Julie Cailliau
Éditrice adjointe et rédactrice en chef, Groupe Les Affaires
julie.cailliau@tc.tc
@julie140c