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BILLET. «Nous essayons simplement d’être sur nos gardes lorsque les autres sont cupides et d’être cupides lorsque les autres sont sur leurs gardes», dirait le célèbre investisseur milliardaire américain Warren Buffett.
Entre le début de l’année et la fin du mois de septembre, l’indice Nasdaq a reculé d’environ 30%, comparativement à des replis de 20% pour le S&P 500 et de 9% pour le S&P/TSX.
Personne ne sait ce qu’il adviendra des rendements boursiers d’ici la fin de l’année ou même l’an prochain. Ceux qui prédiront avec justesse le creux du cycle boursier actuel auront simplement été chanceux! Si tout le monde pouvait prédire avec justesse quand acheter un titre au creux et quand le vendre au sommet, il n’y aurait aucun vendeur au creux et aucun acheteur au sommet!
Sans oublier qu’à court terme, les investisseurs individuels sont fortement désavantagés par rapport aux superordinateurs qui peuvent analyser en quelques secondes des tonnes d’informations financières. De même, leur poids est beaucoup moins important que celui des investisseurs institutionnels et des gestionnaires de fonds communs ou de fonds négociés en Bourse, qui gèrent des centaines de millions, voire des milliards de dollars.
Dans ce contexte, investir avec une vue à court terme, en plus de devenir un travail à temps plein, revient souvent à jouer à la roulette russe avec ses économies. L’objectif, simple à écrire mais difficile à exécuter, doit toujours être d’acheter le titre de la meilleure qualité possible au prix le plus bas possible pour profiter de la croissance qu’il pourra générer à long terme lorsque la confiance finira par revenir. En ce moment, la seule chose que l’on peut dire sans trop risquer de se tromper, c’est que beaucoup de titres d’entreprises de qualité se négocient à des ratios beaucoup plus attrayants qu’en début d’année.
C’est pourquoi, même si les temps sont difficiles en Bourse et que les rendements sont à ce jour fortement négatifs en Amérique du Nord depuis le début du mois de janvier, nous avons demandé à six gestionnaires de portefeuille de nous suggérer quatre titres pour traverser la «tempête» dans laquelle nous nous trouvons, alors que beaucoup d’économistes prédisent que l’économie américaine entrera en récession en 2023 ou en 2024.
Les éléments à retenir de ces recommandations, c’est qu’aucune entreprise n’a été retenue par plus d’un gestionnaire et que les titres proviennent de plusieurs industries. Ce n’est pas une analyse scientifique, mais l’échantillon montre que du choix, il y en a. À vous de faire vos devoirs!