[Photo: Netlift / Facebook]
TRANSFORMATION NUMÉRIQUE: S’INSPIRER DES START-UP. Comment une application de covoiturage peut-elle contribuer à la transformation numérique de votre entreprise? Si elle permet à vos employés d’arriver à l’heure, en prenant le meilleur chemin, et en réduisant leurs dépenses monétaires et énergétiques, elle aura déjà accompli un bout de chemin. Et c’est possible, grâce à l’application mise au point par la société Netlift, qui cible autant les entreprises que les municipalités de la province, du pays… et même du continent.
Comment une application de covoiturage peut-elle contribuer à la transformation numérique de votre entreprise? Si elle permet à vos employés d’arriver à l’heure, en prenant le meilleur chemin, et en réduisant leurs dépenses monétaires et énergétiques, elle aura déjà accompli un bout de chemin. Et c’est possible, grâce à l’application mise au point par la société Netlift, qui cible autant les entreprises que les municipalités de la province, du pays… et même du continent.
Toutes les entreprises ne peuvent pas avoir pignon sur rue dans le centre-ville de Montréal, où le métro, le vélo, et plusieurs autres solutions existent pour contourner les bouchons de circulation. Et même le transport en commun finit par avoir ses limites…
«Un modèle économique»
«Netlift, ce n’est pas juste du covoiturage», fait valoir Marc-Antoine Ducas, qui a fondé Netlift. «C’est tout un modèle économique. Les gens répondent aux incitatifs. Quel est mon incitatif pour abandonner ma voiture? En Europe, la densité favorise le vélo. Sauf deux quartiers à Montréal, le Québec est à l’autre extrême. Tout le monde est d’accord pour plus de transport en commun, mais quand on y pense, une fourgonnette partagée, c’est du transport en commun. Une voiture partagée, c’est du transport en commun.»
Un des piliers de la transformation numérique est d’engager les employés dans une vision partagée. Les inciter à troquer la voiture en solo pour du covoiturage, et instaurer un programme d’incitatifs pour les encourager à le faire pourrait non seulement faire une différence sur la route, mais aussi dans les bureaux des ressources humaines. «La congestion routière est le cancer de notre époque et il n’y a pas de solution miracle», poursuit l’entrepreneur montréalais.
«Ce qu’on pense nous, c’est que la solution passe par le covoiturage et par le multimodal. Le transport, c’est une question de gestion de l’espace.» Et la responsabilité n’est pas exclusive aux organismes publics, qui sont manifestement surpassés par la gestion du réseau routier et du transport à peu près partout sur la planète. Les entreprises ont donc un rôle à jouer pour améliorer leur environnement… et les employés peuvent participer à cette tâche.
Après tout, quand on sent que notre employeur s’implique dans ce genre de détails, ça peut donner le goût à des employés de garder leur emploi, chose cruciale dans le contexte de pénurie de main-d’œuvre actuel…