La vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland (Photo: Getty Images)
Le gouvernement Trudeau poursuit une offensive de séduction qui a toutes les allures d’une précampagne électorale avec la multiplication d’annonces financières, dont une, cette fois, destinée aux femmes entrepreneures.
La vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé mardi à Longueuil l’octroi d’une subvention de 1,05 million $ au Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ).
Mme Freeland a invoqué une réalité bien documentée, à savoir que si la COVID-19 a touché tous les Canadiens, « les femmes ont été touchées de façon disproportionnée. Sur le marché du travail, les femmes ont été frappées plus tôt et plus fort et la reprise des emplois qu’elles occupent est plus longue. Il s’agit d’une récession au féminin ».
La somme est destinée de manière plus spécifique aux femmes entrepreneures propriétaires d’entreprises. La présidente et directrice générale du Réseau, Ruth Vachon, a expliqué que l’argent servira notamment à de la formation afin de développer des compétences pour la conclusion de contrats auprès de moyennes et grandes entreprises dans le but d’accélérer la croissance de leurs entreprises.
Le RFAQ procédera également à la mise sur pied d’un bureau de conseil stratégique pour les grandes organisations dont l’objectif sera de « sensibiliser et accompagner les grandes organisations qui ont le goût de modifier leurs façons de faire et de poser des gestes concrets pour aller dans la direction de l’implantation de nouvelles initiatives menant à un approvisionnement plus inclusif, notamment pour les femmes entrepreneures et toutes les autres femmes issues de différents groupes minoritaires », a expliqué Mme Vachon.
Selon elle, ces démarches vont « leur permettre de faire croître leur entreprise, de créer des emplois, de maintenir ceux qui sont existants et leur permettre de contribuer plus efficacement et plus grandement à l’économie canadienne ».
Selon Chrystia Freeland, « la relance économique du Québec, que ce soit au centre-ville ou en région, repose entre autres sur la force des entreprises à propriété féminine ».