(Photo: 123RF)
EXPERT INVITÉ. L’histoire retient trois principales révolutions industrielles. La première à la fin du 18e siècle portée par l’invention de la machine à vapeur ; la seconde à la fin du 19e siècle poussée par l’énergie électrique et pétrolière et la troisième à la fin des années 60, soutenue par l’électronique et les technologies informatiques.
L’économiste français Adolphe Blanqui aurait été le premier à parler de «révolution industrielle», en étudiant l’évolution du modèle économique de la société. De dominante agraire et artisanale, l’économie se transforma en quelques décennies en production de biens manufacturés à grande échelle.
Au cours des dernières années, les grandes avancées de l’intelligence artificielle, l’arrivée sur le marché d’outils impressionnants comme ChatGPT et midjourney ont secoué les colonnes du temple.
Ce que nous trouvions impressionnant il y a à peine quelques années semble aujourd’hui tout à fait normal! Rappelez-vous à quel point BlackBerry a marqué l’imaginaire avec son clavier intégré au téléphone ; comment les amateurs de musique étaient émerveillés à l’arrivée du iPod ; ou encore, l’excitation du marché face aux nouvelles plateformes comme Facebook et YouTube.
C’est surprenant, mais ces quelques ont tous vu le jour il y a moins d’une trentaine d’années!
Par définition, une révolution industrielle indique le passage d’un modèle économique à un autre. De l’agriculture à l’industriel, de l’artisanat à la production de masse, du manuel à l’automatisé.
C’est officiel, nous sommes sans aucun doute à l’ère de la 4e révolution industrielle, qui nous invite dans un univers numérique où les différentes technologies transforment notre économie.
En tant que dirigeant d’entreprise, bien qu’il soit parfois difficile de suivre le rythme effréné de toutes ces nouvelles avancées technologiques, je me dois de rester alerte face à celles-ci.
En affaires, ce ne sont pas les grands qui mangent les petits, mais les rapides qui mangent les lents! Plus on adopte rapidement une nouvelle manière de faire, plus on acquiert un avantage concurrentiel face à ceux qui attendent la dernière minute pour sauter dans le train!
Ne pas se tenir au courant de ces innovations, voire être réfractaire, pourrait être fatal. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’encourage mon équipe à premièrement tester, puis adopter au besoin les différents outils d’intelligence artificielle, allant des robots conversationnels à la conception graphique et de la planification des tâches à la génération de vidéos.
Au rythme où les innovations apparaissent sur le marché, il va sans dire qu’une 5e révolution industrielle ne saura trop tarder!
Cependant, contrairement aux précédentes ayant toutes comme raison d’être une croissance de la productivité, celle-ci sera-t-elle différente? Cette révolution prendra-t-elle en compte l’état de santé de notre planète, les inégalités toujours de plus en plus présentes, les nouvelles menaces géopolitiques, la santé globale des populations?
Pour y répondre, il nous faudra attendre encore quelques années et voir comment l’intégration des nouvelles technologies répondra à ces questions.
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