Que trouve-t-on actuellement sur le marché à Montréal ? Il y a toujours le 1000 de la Gauchetière, le plus haut gratte-ciel de la métropole avec 51 étages. (Photo : Thomas1313 / CC)
LES GRANDS DE L’IMMOBILIER. «Il ne faudrait pas être étonné de voir de deux à trois autres transactions immobilières commerciales de plus de 100 millions de dollars être conclues avant le 31 décembre 2019», avance Scott Speirs, vice-président exécutif de l’équipe nationale d’investissement chez CBRE.
Que trouve-t-on actuellement sur le marché à Montréal ? Il y a toujours le 1000 de la Gauchetière, le plus haut gratte-ciel de la métropole avec 51 étages. Selon le rôle d’évaluation de la Ville de Montréal, la valeur du bâtiment est de 348,5 M$ et le terrain est évalué à 58 M$.
Le complexe de la Gare centrale serait également à vendre. Construit en 1960, le bâtiment appartient à Cominar. La valeur de l’immeuble, répertorié comme lieu patrimonial canadien depuis 2010, est de 270 M$, selon le rôle d’évaluation municipal.
L’annonce de la vente du Centre de commerce mondial de Montréal, détenu par Ivanhoé Cambridge, serait sur le point d’être officialisée… si ce n’est déjà fait au moment de publier ces lignes. Construit en 1991, l’immeuble compte notamment parmi ses locataires Investissement Québec, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et Montréal International. La valeur de ce bâtiment du Vieux-Montréal est estimée à 170 M$.
Le 1100, boulevard René-Lévesque (où sont situés les bureaux du journal Les Affaires) serait, lui aussi, sur le marché. Propriété du Groupe immobilier Oxford, la tour de 24 étages est évaluée à un peu plus de 179 M$.
L’immeuble sis au 1538, rue Sherbrooke Ouest pourrait également faire l’objet d’une transaction au cours des prochains mois. Cette tour de bureaux de 10 étages, qui appartient à Monit Hospitalité, est évaluée à un peu plus de 42 M$ selon le dernier rôle d’évaluation.
D’autres immeubles du centre-ville de Montréal pourraient aussi intéresser des acheteurs créatifs. «Le réaménagement des propriétés existantes, que ce soit sur le plan de leur mixité d’usages, de leur offre de services ou de la qualité de leurs aménagements intérieurs, est une tendance lourde du secteur des tours de bureaux du centre-ville, soutient justement Anthony Arquin, associé en droit immobilier chez Davies. Le grand défi des gestionnaires est de créer de nouveaux milieux de vie novateurs et attractifs pour les locataires et leurs usagers.»
Des sources nous informent que les immeubles du 1435, rue Saint-Alexandre et du 1450, rue City Councillors, deux propriétés de la Sternthal Realty Company, seraient également sur le marché. Situés à proximité de la rue Sainte-Catherine, ces deux immeubles, évalués respectivement à 25 M$ et 15 M$, offrent de grandes possibilités aux investisseurs prêts à les repositionner.