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«Qu’on se donne un échéancier, une date butoir»

La Presse Canadienne|Mis à jour le 26 avril 2024

«Qu’on se donne un échéancier, une date butoir»

Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon demande au gouvernement Legault de faire des avancées concrètes à cette fin. (Photo: La Presse Canadienne)

Québec — Le Parti québécois (PQ) s’est dit d’accord, mercredi, avec l’idée de tenir un référendum pour réclamer à Ottawa tous les pouvoirs en immigration, mais il doute que le gouvernement Legault passe vraiment à l’action.

La veille, la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, n’avait pas exclu de faire un référendum sectoriel sur l’obtention des pleins pouvoirs en matière d’immigration.

Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon demande toutefois au gouvernement Legault de faire des avancées concrètes à cette fin. «Qu’on se donne un échéancier, une date butoir», a-t-il lancé en point de presse, mercredi.

«Premièrement, demander les pouvoirs en immigration — ils n’ont pas eu le courage de le faire — puis se donner un délai au terme duquel si jamais la réponse c’est non, que là on envisage sérieusement de tenir cette consultation populaire», a-t-il ajouté.

Lors de la campagne électorale de 2022, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, avait soulevé l’idée de tenir un référendum sectoriel en immigration, en ajoutant cependant que cela n’aurait pas lieu dans les six premiers mois de son mandat.

Interrogé le 25 janvier dernier sur le progrès enregistré dans les négociations avec Ottawa, M. Legault a paru plutôt optimiste, contrairement à la ministre Fréchette, qui se dit toujours insatisfaite des réponses du fédéral dans le dossier de l’immigration.

«De façon générale, ça se passe bien, avait déclaré M. Legault. Il y a beaucoup de discussions avec [le ministre fédéral de l’Immigration Marc] Miller, je pense qu’il y a une ouverture. J’ai confiance qu’on va réussir à trouver des compromis avec le gouvernement fédéral.»

«Je pense que M. Legault a eu des discussions auxquelles je n’ai pas assisté», a laissé tomber Mme Fréchette, mardi.

«Jusqu’à maintenant, moi je n’ai pas personnellement eu d’ouverture de la part de M. Miller. Maintenant, il y a d’autres personnes qui ont leur mot à dire là-dedans», a-t-elle ajouté.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

 

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