(Photo: 123RF)
LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Disney. Choisissez votre camp!
Optimiste
> En dépit de ses difficultés à court terme, Disney demeure une société de grande qualité à long terme. Elle a la réputation d’être une société bien gérée. La force de sa propriété intellectuelle (Disney, Pixar, Star Wars et Marvel) devrait lui permettre de surperformer le secteur du divertissement à long terme, croit Doug Creutz, de Cowen.
> La COVID-19 aura un effet à court terme qui risque de se limiter à 2020 et peut-être à 2021, croit Alexia Quadrani, de JP Morgan. Les perspectives de croissance à long terme demeuraient donc inchangées.
> Le succès remporté par la plateforme de diffusion en ligne Disney+ dépasse les attentes, avec 54,5 millions d’abonnés ajoutés en seulement six mois. Au lancement, en novembre dernier, la société visait entre 60 millions et 90 millions d’abonnés d’ici 2024.
> Disney a des réserves suffisantes pour passer au travers de la crise, avec 14,3 milliards de dollars américains (G$ US) en liquidités et 17,3 G$ US en crédit non utilisé.
Pessimiste
> Malgré un empire médiatique diversifié, Disney est frappé sur presque tous les fronts pendant cette crise : baisse de l’achalandage et fermeture de parcs, recul des revenus publicitaires dans ses chaînes télévisées, fin du sport professionnel (elle détient la chaîne sportive ESPN), report de sorties de films en cinéma et perturbation au calendrier de production.
> Les optimistes espèrent que la pandémie sera de courte durée, mais des doutes subsistent quant au modèle d’affaires à long terme, si les mesures d’atténuation de la pandémie durent plus longtemps, croit Kutgun Maral, de RBC Marchés des capitaux. La visibilité demeure réduite pour la société.
> Même après la réouverture des parcs d’attractions, ceux-ci ne pourraient opérer qu’à environ 20 % à 30 % de leur capacité en raison des mesures de distanciation sociale et de la prudence des consommateurs, croit David Miller, d’Imperial Capital.
> À 42 fois les bénéfices des 12 prochains mois, l’évaluation du titre ne semble pas prendre en compte l’effet de la crise sur la rentabilité, ajoute David Miller.