Télétravail dans la fonction publique fédérale: l’AFPC se retire des réunions
La Presse Canadienne|Publié le 05 juillet 2024La nouvelle présidente nationale de l'Alliance de la fonction publique du Canada, Sharon DeSousa, suivie de l'ancien président national, Chris Aylward, et du vice-président exécutif régional pour le Québec, Yvon Barrière. (Photo: La Presse Canadienne)
L’Alliance de la fonction publique du Canada se retire des réunions avec le gouvernement fédéral sur la question du télétravail, y voyant «une consultation de façade» et «une vraie farce».
Le grand syndicat pancanadien de 260 000 fonctionnaires fédéraux ne décolère pas depuis l’imposition, par le Conseil du trésor fédéral, du retour au travail au bureau trois jours par semaine.
L’AFPC a déjà fait savoir qu’elle avait déposé un grief de principe, basé sur la lettre d’entente sur le télétravail qui avait été convenue entre les parties, lors de la dernière négociation pour renouveler les conventions collectives. Et l’Alliance encourage ses membres à déposer des griefs individuels à cet égard.
Maintenant, l’AFPC quitte les réunions sur «l’Orientation concernant la présence prescrite au lieu de travail».
«Tout le processus est une vraie farce. Le Conseil du trésor n’a manifestement pas l’intention de collaborer », a déploré Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC.
La nouvelle orientation du gouvernement du Canada précise que «pour les ministères qui n’ont pas encore mis en œuvre une exigence de présence minimale de trois jours par semaine, la mise en œuvre complète aura lieu au plus tard le 9 septembre 2024».