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Tesla ­est-elle à la croisée des chemins?

Charles Poulin|Publié le 20 janvier 2023

Tesla ­est-elle à la croisée des chemins?

(Photo: 123RF)

LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Tesla. Choisissez votre camp!

 

Optimiste

  • Bien que ­Tesla ait raté sa cible de livraisons pour le quatrième trimestre, la ­Deutsche ­Bank croit que l’entreprise conserve tout de même la meilleure position du secteur pour croître en 2023. L’entreprise peut faire face aux vents contraires macroéconomiques grâce à la possibilité d’ajuster les prix et en utilisant une variété de leviers pour protéger ses marges.
  • De son côté, l’analyste ­Jairam ­Nathan, de ­Daiwa ­Marchés des capitaux, avance que la valorisation du titre ne reflète pas la plus forte croissance des ventes ni le potentiel du levier d’exploitation. À son avis, l’effondrement du titre est exagéré.
  • Avec l’augmentation de capacité de production d’usines comme celles d’Austin et de ­Berlin, Ryan ­Brinkman, de JP ­Morgan, croit que l’approvisionnement en véhicules ne sera pas un facteur qui limitera les livraisons en 2023, comme ce fut le cas au cours des années précédentes.

 

 

Pessimiste

  • L’analyste à ­Wedbush ­Daniel ­Ives estime que ­Tesla est à la croisée des chemins en 2023 : ou l’entreprise met la table pour son prochain chapitre, ou elle s’embourbe encore plus et perdra le haut du perchoir. Les problèmes de demande combinés à ceux occasionnés par la distraction ­Twitter créent, selon lui, une tempête parfaite.
  • Pour son quatrième trimestre de 2022, ­Tesla a livré 405 278 véhicules. Si cela représente une augmentation annuelle de 31 %, ce fut tout de même en deçà de l’attente du marché de 420 000, souligne ­Jaime ­Perez, de R.F. Lafferty ­Equity ­Research.
  • La firme ­New ­Constructs, elle, recommande carrément de ne pas acheter le titre. Elle estime que les risques de baisses sont semblables à la possibilité de croissance. Si les prévisions de bénéfice par action et de rendement sur le capital investi demeurent intéressantes, le ratio ­cours-valeur comptable et la période d’appréciation de la croissance sont loin d’être attrayants.