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LE TAUREAU CONTRE L’OURS. Que vous soyez optimiste ou pessimiste, retrouvez l’analyse d’un titre en deux parties. Dans ce numéro, Topaz. Choisissez votre camp!
Optimiste
- La société de redevances gazières et pétrolières offre un modèle d’affaires unique, dont les flux de trésorerie visibles appuient le versement de dividendes solides et les acquisitions de qualité à bon compte, fait valoir Mike Murphy, de BMO Marchés des capitaux.
- La société tire aussi des flux fiables des installations qui acheminent et traitent le gaz naturel. Ces participations ont financé plus du tiers du dividende au premier trimestre, donne en exemple Chris MacCulloch, de Valeurs mobilières Desjardins.
- Réputée pour la répartition disciplinée de son capital, la filiale de Tourmaline Oil Corp. (TOU, 57,84 $) priorise à court terme la réduction de la dette afin d’accroître sa flexibilité transactionnelle, indique Jamie Kubik, de Marchés des capitaux CIBC.
- Ses dépenses en capital sont minimes puisque Topaz n’exploite pas les puits et les gisements pour lesquels elle a obtenu des contrats de redevance. Ce modèle minimise l’effet de l’inflation des coûts, fait valoir Cameron Bean, de Scotia Capital.
Pessimiste
- Bien que les résultats du premier trimestre aient répondu globalement aux attentes, la hausse des taux et l’affaissement des cours énergétiques ont produit des flux de trésorerie légèrement inférieurs au consensus, note Matthew Weekes, d’iA Groupe financier.
- Même si Topaz fait appel à divers produits dérivés pour se protéger des fluctuations du gaz et du pétrole, le titre pourrait vivoter à court terme à cause du prix déprimé du gaz naturel, prévient Jamie Kubik, de Marchés des capitaux CIBC.
- Par prudence, Topaz n’a pas relevé ses perspectives annuelles malgré la production record au premier trimestre. Cela suggère que les volumes produits fléchiront au deuxième trimestre, prévoit CIBC.
- La qualité des gisements sous contrat et le solide bilan de Topaz justifient une plus-value, mais la société reste rattachée à Tourmaline, qui détient 31 % des actions et lui fournit la majorité de ses projets, avertit Mike Mueller, de Canaccord Genuity.