Transat et Air Canada souhaitent aussi un coup de pouce de Québec
La Presse Canadienne|Publié le 27 avril 2020Les deux compagnies ont chacune modifié leur inscription au Registre des lobbyistes du Québec. (Photo: Paul Chiasson/ La Presse canadienne)
Air Canada et Transat A.T. semblent également miser sur un coup de pouce du gouvernement québécois afin de traverser les turbulences provoquées par la pandémie de COVID-19.
De manière distincte, les deux compagnies ont chacune modifié leur inscription au Registre des lobbyistes du Québec dans le but de demander, notamment, l’adoption de « mesures fiscales pour favoriser le maintien en emploi de travailleurs ».
Les sociétés, qui exploitent les agences Vacances Air Canada et Vacances Transat, souhaitent également se pencher sur les politiques de modification et d’annulation des agences de voyages, « notamment dans l’administration du Fonds d’indemnisation des clients des agences de voyages (FIVAC) », qui est administré par l’Office de la protection du consommateur (OPC).
Air Canada et Transat A.T. n’avaient pas commenté, lundi en début d’après-midi, les changements apportés à leur inscription au registre et qui sont en vigueur jusqu’à la fin de l’année.
Au Canada, le secteur aérien n’a pas encore fait l’objet de mesures d’aides directes de la part du gouvernement fédéral. Les transporteurs, à l’instar des autres compagnies, ont toutefois pu se tourner vers la subvention salariale d’Ottawa permettant aux travailleurs de toucher 75 % de leur salaire horaire normal, ou un maximum de 847 $ par semaine.
Cela a notamment permis à la société mère d’Air Transat et au plus important transporteur aérien au pays de rappeler des milliers d’employés mis temporairement en pied en raison de la crise provoquée par le nouveau coronavirus.
Les compagnies aériennes canadiennes ont été la cible de critiques étant donné qu’elles ont émis des crédits de voyage plutôt que de consentir à des remboursements en ce qui a trait aux vols annulés.
Ce sont les ministères de l’Économie et de l’Innovation, des Finances ainsi que l’OPC qui sont essentiellement visés par les démarches des deux compagnies établies au Québec.