Usurpation de codes QR: Québec dit prendre les cas au sérieux
La Presse Canadienne|Publié le 27 août 2021Les contrevenants s’exposent à des sanctions pouvant entraîner des poursuites civiles et criminelles, précise le ministère de la Santé. (Photo: La Presse Canadienne)
Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec affirme prendre très au sérieux les informations faisant état d’une usurpation de codes QR d’élus de l’Assemblée nationale qui contiennent des renseignements personnels, mais il répète que le code QR est sécuritaire.
Le ministère annonce dans un communiqué que des plaintes ont été déposées à la police à propos de preuves de personnalités connues qui ont été téléchargées. Les enquêtes des autorités compétentes détermineront si des accusations criminelles doivent être déposées.
Le ministère rappelle que le code QR et les renseignements personnels qu’il contient ne peuvent être utilisés sans le consentement des personnes concernées et que les contrevenants s’exposent à des sanctions pouvant entraîner des poursuites civiles et criminelles.
Puisque le code QR est une composante essentielle du passeport vaccinal qui entrera en vigueur au Québec le 1er septembre, le ministère signale qu’une pièce d’identité avec photo devra être exigée par les commerçants pour valider l’identité du client qui présente son code QR.
Une personne qui voudrait utiliser le code QR d’une autre personne pour entrer dans un établissement exigeant le passeport vaccinal devrait s’en voir refuser l’accès et être dénoncée à la police.
Québec rappelle que les renseignements contenus au code QR sont le nom, la date de naissance et la liste des vaccins reçus et qu’aucune autre information personnelle n’y apparaît.