Le SQEES (syndicat de la FTQ) compte pourtant 10 000 membres dans les résidences privées pour aînés (RPA). (Photo: 123RF)
Bien qu’elle compte plus de 600 000 membres, dont 58 000 dans le secteur de la santé et de l’éducation, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) n’a pas été invitée à la commission parlementaire sur la vaccination obligatoire, au grand dam de son président, Daniel Boyer.
Le fait que la FTQ n’ait pas été invitée est d’autant plus étonnant que c’est elle qui est l’organisation syndicale la plus représentative dans les résidences privées pour aînés (RPA). Par exemple, un seul de ses syndicats, le Syndicat québécois des employées et employés de services (SQEES), compte 10 000 membres dans les RPA, dont beaucoup de préposés aux bénéficiaires.
En entrevue jeudi, le président de la FTQ s’est dit «décontenancé» par le fait que sa centrale syndicale, la plus importante au Québec, n’ait pas été invitée à s’exprimer en commission parlementaire.
Il insiste sur le fait que la centrale syndicale a incité ses membres à se faire vacciner dès le début de la pandémie de la COVID-19. Mais il rappelle qu’il faut aussi soupeser le tout avec les droits prévus dans les chartes.
Il note que la situation n’est pas la même pour un employé en télétravail et un travailleur de la santé, par exemple, qui a des contacts directs avec les patients.
Il dit aussi craindre l’effet boule de neige chez les employeurs du privé, qui se mettraient à l’imposer pour de strictes raisons économiques ou de facilité.
