Toyota a indiqué que le blocage du pont affectait ses usines au Canada et son usine dans le Kentucky aux États-Unis, sans préciser depuis quand ni dans quelle ampleur. (Photo: 123RF)
New York — Plusieurs usines des constructeurs automobiles Ford, Stellantis et Toyota en Amérique du Nord ont dû temporairement fermer ou fonctionner à capacité réduite en raison du blocage d’un pont entre le Canada et les États-Unis par des manifestants protestant contre les mesures sanitaires.
À cause de l’interruption du trafic depuis lundi sur le pont Ambassador qui relie l’Ontario à Detroit (Michigan), Ford a dû réduire jeudi la capacité de ses usines situées à Oakville et à Windsor au Canada, a indiqué une porte-parole du groupe dans un message à l’AFP.
Toutes les usines de Stellantis en Amérique du Nord étaient ouvertes jeudi matin, mais «plusieurs usines aux États-Unis et au Canada ont dû suspendre la deuxième vacation mercredi soir en raison d’une pénurie de pièces provoquées par la fermeture du pont Detroit/Windsor», a détaillé une porte-parole de l’entreprise dans un courriel.
À (re)lire: La circulation sur le pont Ambassador vers le Canada est toujours bloquée
Toyota a pour sa part indiqué que le blocage du pont affectait ses usines au Canada et son usine dans le Kentucky aux États-Unis, sans préciser depuis quand ni dans quelle ampleur.
«Nous nous attendons à des perturbations jusqu’au week-end, et nous continuerons à apporter des ajustements à nos plans de production», a souligné le groupe dans un message.
Des chauffeurs routiers et leurs soutiens manifestant contre les restrictions destinées à lutter contre la COVID bloquent depuis bientôt deux semaines les rues de la capitale fédérale canadienne Ottawa.
Voulant frapper l’économie en paralysant certaines voies commerciales essentielles, ils suspendent aussi le trafic sur le pont depuis lundi.
Cela «nuit aux clients, aux travailleurs de l’automobile, aux fournisseurs, aux communautés et aux entreprises des deux côtés de la frontière, qui connaissent déjà depuis deux ans des pénuries de pièces résultant du manque de semi-conducteurs dans le monde, de la COVID-19 et d’autres éléments», a souligné la porte-parole de Ford.