Le site GoFundMe gèle les 4M$ destinés au convoi de camionneurs
La Presse Canadienne|Publié le 25 janvier 2022Tamara Lich, secrétaire du tout nouveau parti séparatiste fédéral Maverick, a lancé la page GoFundMe du convoi, qui indique que l’argent servira à l’achat de carburant et de nourriture ainsi que pour l’hébergement des camionneurs participants. (Photo: La Presse Canadienne)
Le site de sociofinancement GoFundMe dit avoir gelé les 4 millions $ collectés par le convoi de camionneurs qui parcourt le pays vers Ottawa pour protester contre la vaccination obligatoire.
Rachel Hollis, porte-parole de la plateforme de financement participatif, a expliqué que les campagnes devaient être transparentes et avoir un plan clair sur la façon dont les fonds seront dépensés.
Elle a ajouté que les 4,2 millions $ collectés auprès des donateurs au cours des 11 derniers jours par le soi-disant «convoi de la liberté» seront conservés en toute sécurité jusqu’à ce que l’organisateur fournisse des documents sur la distribution de l’argent.
Tamara Lich, secrétaire du tout nouveau parti séparatiste fédéral Maverick, a lancé la page GoFundMe du convoi, qui indique que l’argent servira à l’achat de carburant et de nourriture ainsi que pour l’hébergement des camionneurs participants.
La page indique que le gouvernement fédéral «détruit» les entreprises et les moyens de subsistance avec des «règles et des obligations», comme l’exigence vaccinale mise en place le 15 janvier pour les camionneurs canadiens qui veulent éviter une quarantaine de 14 jours lorsqu’ils traversent la frontière depuis les États-Unis.
L’Association canadienne du camionnage, qui a condamné la manifestation, affirme que plus de 85% des 120 000 camionneurs canadiens qui traversent régulièrement la frontière sont vaccinés, mais que jusqu’à 16 000 pourraient être mis à l’écart en raison de la nouvelle restriction, ce qui exacerbe les problèmes de la chaîne d’approvisionnement.
Comment rendre infaillible son approvisionnement? Manque de main-d’œuvre, enjeu climatique, blocage d’un canal, port à l’arrêt, ces enjeux sont si grands qu’il semble impossible qu’une PME puisse parvenir à sécuriser son approvisionnement dans une chaîne mondialisée.