Le président américain, Joe Biden (Photo: La Presse Canadienne)
Le président américain Joe Biden a rejoint tardivement TikTok dimanche, marquant ses débuts sur le réseau social avec une vidéo de 26 secondes.
Le gouvernement américain a ces dernières années critiqué de manière virulente cette application de partage de vidéos, qu’il s’agisse de la précédente équipe républicaine comme de l’administration Biden.
TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a été accusée par un grand nombre d’hommes politiques américains d’être un outil de propagande pour le gouvernement chinois, ce que l’entreprise nie catégoriquement.
Dans la vidéo partagée dimanche sur le compte de campagne @bidenhq, le président démocrate de 81 ans aborde avec légèreté des sujets allant de la politique au championnat de football américain NFL.
Lorsqu’on lui demande s’il préfère le Super Bowl ou son célèbre spectacle de la mi-temps, dont la tête d’affiche était cette année le chanteur Usher, il a dit choisir le match.
Interrogé sur l’existence d’un complot secret visant à truquer le match afin que la pop star Taylor Swift — dont le petit ami Travis Kelce est joueur des Kansas City Chiefs — puisse ensuite utiliser sa notoriété pour soutenir Joe Biden, le président a répondu avec humour: «Je m’attirerais des ennuis si je vous le disais.»
Plusieurs États et le gouvernement fédéral ont interdit l’utilisation de l’application sur les appareils officiels du gouvernement, invoquant des risques pour la sécurité nationale.
Dans le Montana (nord-ouest), un juge a récemment bloqué une initiative du gouvernement de cet État visant à interdire complètement l’application.
Bien que l’application continue d’être examinée par Washington, aucune mesure fédérale visant à interdire ou à restreindre l’utilisation du réseau social ne semble plus être envisagée.
«Il semble maintenant que l’idée d’une interdiction ait été avancée davantage pour marquer des points politiques que dans un effort sérieux de légiférer», a récemment déclaré David Greene, un avocat spécialisé dans les libertés civiles au journal britannique The Guardian.
À l’approche des élections, la plateforme permet également de toucher les jeunes électeurs, qui en sont les principaux utilisateurs.