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Merck aidera Johnson & Johnson à produire son vaccin

AFP|Publié le 02 mars 2021

Merck aidera Johnson & Johnson à produire son vaccin

Ça permettrait d’accroître de façon substantielle le nombre de doses rapidement distribuées aux États-Unis. (Photo: 123RF)

Le président américain Joe Biden va annoncer que le laboratoire pharmaceutique Merck (MRK) aidera Johnson & Johnson (JNJ) à produire son vaccin contre la COVID-19, a déclaré mardi à l’AFP un haut responsable gouvernemental.

Aucun détail sur cet accord entre les deux entreprises américaines n’a pour le moment été révélé. Le président Biden doit s’exprimer dans l’après-midi sur la crise sanitaire.

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Cette annonce pourrait potentiellement permettre d’accroître de façon substantielle le nombre de doses rapidement distribuées aux États-Unis pour ce vaccin.

Le vaccin de « J&J » a obtenu une autorisation d’utilisation en urgence dans le pays en fin de semaine dernière. 

Peu avant, tandis qu’il s’exprimait sur le rythme de la campagne de vaccination aux États-Unis, Joe Biden avait déclaré que « des progrès encore plus rapides concernant les vaccins » allaient être effectués en mars, indiquant que des annonces seraient faites une fois l’autorisation accordée.

Johnson & Johnson s’est pour le moment engagé à acheminer 100 millions de doses aux États-Unis avant la fin du mois de juin.

Quelque 3,9 millions de doses sont d’ores et déjà en train d’être distribuées cette semaine, a déclaré lundi Jeff Zients, le coordinateur de l’équipe en charge de la lutte contre la COVID-19 à la Maison-Blanche. Environ 16 millions de plus seront livrés d’ici la fin mars, a-t-il indiqué.

Fin janvier, Merck avait annoncé l’interruption du travail sur ses deux projets de vaccin contre le Covid-19, dont celui développé en collaboration avec l’institut Pasteur en France, faute de résultats probants lors des premiers essais.

De tels accords de production ont déjà été conclus entre Sanofi et l’alliance Pfizer/BioNTech, le laboratoire français ayant annoncé conditionner des millions de doses de son concurrent à destination de l’Europe, faute de pouvoir proposer son propre vaccin.