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Adom Go veut tirer un trait sur les trajets improductifs

Catherine Charron|Publié le 02 novembre 2022

Adom Go veut tirer un trait sur les trajets improductifs

Son Sprinter a été conçu sur mesure afin de répondre aux besoins des gens d'affaires. (Photo: courtoisie)

RHéveil-matin est une rubrique quotidienne où l’on présente aux gestionnaires et à leurs employés des solutions inspirantes pour bien commencer leur journée. En sirotant votre breuvage préféré, découvrez des astuces inédites pour rendre vos 9@5 productifs et stimulants.


RHÉVEIL-MATIN. Ce qu’on peut perdre de précieuses minutes de travail lorsqu’on est en déplacement. C’est le constat qu’a fait le PDG de la PME de La Prairie Adom Smart Home, Francis Turgeon, après avoir passé pas moins de quatre heures sur la route pour aller sur des chantiers situés en Estrie ou à Mont-Tremblant.

Et il n’est pas le seul à être de cet avis, a-t-il observé, après en avoir discuté avec des dirigeants d’entreprise et des PDG clients d’Adom. Souvent, ceux-ci lui répondaient qu’il leur serait agréable d’avoir des commodités pour travailler tout en se déplaçant.

Depuis qu’il a lancé Adom Go l’an dernier, un service de chauffeur privé conçu pour permettre à la communauté d’affaires de demeurer productive lors de ses transports, près d’une trentaine d’entreprises ont déjà fait appel à lui. La demande est telle qu’un second véhicule a été commandé.

«Ce sont beaucoup des institutions financières, des cabinets comptable et des cabinets d’avocats qui doivent se déplacer pour aller voir des clients ou de leurs succursales».

S’inspirant de l’expérience des jets d’affaires, la Mercedes Sprinter peut accommoder de 4 à 8 passagers et leur permettre d’y travailler, grâce à la connexion Wi-Fi, à l’écran de vidéoconférence et aux autres commodités incluses.

«C’est souvent pour des besoins de transport entre Montréal et Québec, ou Montréal et Ottawa, ou pour des gens qui veulent faire des tournées pour aller visiter des usines» que son véhicule circule sur la route.

Là où Adom Go est plus adapté que ces avions nolisés, c’est pour l’économie du temps perdu à l’aéroport. Les voyageurs d’affaires n’ont donc plus besoin de s’y rendre ni de passer par la sécurité ou même d’attendre dans un endroit où ils ne peuvent bosser sur des dossiers qui demandent un degré de confidentialité. «Vous pouvez travailler tout au long du trajet, car il n’y a ni atterrissage ni décollage qui freine la collaboration», ajoute son PDG.

De plus, c’est plus commode et moins dispendieux, assure-t-il. Louer l’appareil pour un aller-retour entre Québec et Montréal coûte au bas mot 1300 $.

Au cours des prochains mois, Adom Go souhaite aussi ajouter une gamme de services plus large à ses clients, mais Francis Turgeon préfère demeurer vague sur ce point.

«Pendant la pandémie, on a arrêté de voyager pour affaires, et on s’est dit que la visioconférence c’était super, fait remarquer son PDG. Mais en réalité, en affaires ce sont les rencontres en personne qui sont les plus efficaces. On savait donc qu’il y aurait une reprise, et notre but premier, c’est rendre le transport plus productif.»

 

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