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Avions de surveillance: Champagne ne promet pas d’appel d’offres

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Avions de surveillance: Champagne ne promet pas d’appel d’offres

Le ministre Champagne a indiqué que le gouvernement fédéral n’avait pas encore pris de décision quant à savoir si Bombardier aurait la chance de soumettre une proposition pour fournir de nouveaux avions de surveillance. (Photo: La Presse Canadienne)

 

Le ministre de l’Industrie, François−Philippe Champagne, ne veut pas indiquer si le remplacement d’une flotte d’avions militaires vieillissants fera l’objet d’un processus ouvert d’appel d’offres. 
Le ministre Champagne a indiqué mardi aux journalistes, à Ottawa, que le gouvernement fédéral n’avait pas encore pris de décision quant à savoir si Bombardier aurait la chance de soumettre une proposition pour fournir de nouveaux avions de surveillance. 
Depuis des mois, le chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, encourage Ottawa à lancer un appel d’offres alors qu’il fait la promotion de l’avion de surveillance encore inexistant de l’entreprise, par rapport à l’option de recourir aux avions de Boeing, qui sont apparemment favoris dans ce dossier. 
Bombardier a uni ses forces, plus tôt cette année, avec la société américaine General Dynamics sur un avion de surveillance, un biréacteur d’affaires Global 6500 modifié doté d’une technologie de chasse aux sous−marins. Les deux entreprises espèrent que leurs efforts pourraient leur permettre de remplacer les 14 avions de patrouille maritime CP−140 Aurora de l’Aviation royale canadienne au début des années 2030. 
Cependant, Services publics et Approvisionnement Canada a décrit le P−8A Poséidon de Boeing comme le seul avion actuellement disponible qui répond à tous les besoins opérationnels de l’armée, notamment en matière de collecte de renseignements, de surveillance et de guerre anti−sous−marine. 
M. Martel devait comparaître devant le comité de la défense de la Chambre des communes mardi après−midi, après avoir livré un discours dans le cadre du Sommet de l’aérospatiale canadienne. 

 

Le ministre de l’Industrie, François−Philippe Champagne, ne veut pas indiquer si le remplacement d’une flotte d’avions militaires vieillissants fera l’objet d’un processus ouvert d’appel d’offres. 

 

Le ministre Champagne a indiqué mardi aux journalistes, à Ottawa, que le gouvernement fédéral n’avait pas encore pris de décision quant à savoir si Bombardier aurait la chance de soumettre une proposition pour fournir de nouveaux avions de surveillance. 

 

Depuis des mois, le chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, encourage Ottawa à lancer un appel d’offres alors qu’il fait la promotion de l’avion de surveillance encore inexistant de l’entreprise, par rapport à l’option de recourir aux avions de Boeing, qui sont apparemment favoris dans ce dossier. 

 

Bombardier a uni ses forces, plus tôt cette année, avec la société américaine General Dynamics sur un avion de surveillance, un biréacteur d’affaires Global 6500 modifié doté d’une technologie de chasse aux sous−marins. Les deux entreprises espèrent que leurs efforts pourraient leur permettre de remplacer les 14 avions de patrouille maritime CP−140 Aurora de l’Aviation royale canadienne au début des années 2030. 

 

Cependant, Services publics et Approvisionnement Canada a décrit le P−8A Poséidon de Boeing comme le seul avion actuellement disponible qui répond à tous les besoins opérationnels de l’armée, notamment en matière de collecte de renseignements, de surveillance et de guerre anti−sous−marine. 

 

M. Martel devait comparaître devant le comité de la défense de la Chambre des communes mardi après−midi, après avoir livré un discours dans le cadre du Sommet de l’aérospatiale canadienne.