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Bombardier: si Québec réinvestit, il doit exiger le départ du PDG

La Presse Canadienne|Publié le 30 janvier 2020

Pascal Bérubé a affirmé que la direction actuelle de Bombardier a commis une succession d’erreurs.

Le gouvernement Legault doit exiger le départ du grand patron de Bombardier, Alain Bellemare, avant de réinvestir des fonds publics pour sauver l’entreprise.

C’est ce qu’a réclamé jeudi le chef intérimaire péquiste Pascal Bérubé, qui ne fait plus confiance en la direction du géant aéronautique et ferroviaire.

En mêlée de presse en matinée à Sherbrooke, M. Bérubé a affirmé que la direction actuelle de Bombardier a commis une succession d’erreurs.

Avant d’engager des fonds publics, des questions se posent, selon le chef péquiste, qui dit faire ainsi écho à la population du Québec.

Ce serait une « mauvaise idée » de financer de nouveau Bombardier sans obtenir un remaniement de l’équipe dirigeante, au dire de M. Bérubé.

Bombardier a plongé en bourse récemment à la suite d’un avertissement sur ses résultats de 2019. Avec une dette à long terme de plus de 9 milliards $ US, Bombardier évalue toutes ses options dans le but d’accélérer la réduction de son endettement.

Cela fait en sorte que l’entreprise remet en doute sa participation dans la Société en commandite Airbus Canada, qui contrôle l’ex-C Series, puisque de nouveaux fonds sont nécessaires pour soutenir le programme.

L’appel de fonds place le gouvernement Legault dans une position délicate, puisqu’il doit décider s’il injecte davantage de fonds publics pour maintenir sa participation au seuil actuel d’environ 16 % sans quoi celle-ci sera diluée.