Le groupe de Detroit a augmenté de 6% les ventes de sa marque Chevrolet, de 14% celles de Cadillac (voitures haut de gamme) et de 7% celles de GMC (SUV, fourgonnettes et camionnettes). (Photo: Getty Images)
New York — General Motors (GM) a été le plus gros vendeur automobile aux États-Unis en 2022 avec 2,25 millions de véhicules livrés, faisant mieux que Toyota, selon des chiffres publiés mercredi.
Le constructeur américain, qui a enregistré une hausse de 3% de ses ventes annuelles, devance la filiale américaine de son rival nippon, qui a vendu 2,11 millions de véhicules l’an dernier, soit une chute de 9,6%.
L’ensemble du secteur avait été ébranlé en 2021 par la pénurie mondiale de semi-conducteurs, des composants essentiels à la fabrication de véhicules, et par la perturbation de la chaîne d’approvisionnement. Cette situation a persisté en grande partie en 2022.
«GM va poursuivre sa forte dynamique en Amérique du Nord en 2023», a prédit Steve Carlisle, président de GM North America et vice-président exécutif du groupe, cité dans un communiqué.
«Nous voyons des opportunités pour accroître notre part de marché des véhicules électriques avec neuf modèles 100% électriques en vente, agrandir notre domination dans le secteur des camions […] et gagner de nouveaux clients avec le Chevrolet Trax 2024 [un SUV compact], abordable et élégant», a-t-il ajouté.
Le groupe de Detroit (Michigan) a augmenté de 6% les ventes de sa marque Chevrolet, de 14% celles de Cadillac (voitures haut de gamme) et de 7% celles de GMC (SUV, fourgonnettes et camionnettes).
De son côté, Toyota a notamment souffert du recul de 8,6% du nombre de SUV vendus, qui représentent plus de 40% de l’ensemble de ses ventes.
Selon le cabinet Cox Automotive, les ventes totales de voitures aux États-Unis devraient atteindre 13,9 millions de véhicules sur l’ensemble de l’année, soit une baisse de 8% par rapport à 2021 et de 20% par rapport au record atteint en 2016.
«Compte tenu de la forte amélioration du côté de l’offre, il semble probable que la hausse des taux d’intérêt limite désormais la demande sur le marché de détail de l’automobile», a noté Charles Chesbrough, économiste pour Cox Automotive.
«Avec des prix record et des taux de prêt élevés, le nombre d’acheteurs potentiels de véhicules neufs se réduit», a-t-il ajouté.