(Photo: Paul Chiasson pour La Presse Canadienne)
Transat A.T. a fait savoir mardi matin qu’Air Canada avait décidé de ne pas prolonger la date butoir de la veille, celle du 15 février, qui est prévue au contrat qui doit paver la voie à leur union.
Pour sa part, Air Canada n’a émis aucun commentaire, mardi.
Puisque la date butoir a été atteinte sans que la nécessaire approbation de la transaction par la Commission européenne ait été obtenue, Transat A.T. et Air Canada sont en droit de mettre fin à la convention d’arrangement moyennant un avis à l’autre partie. D’ici là, la convention d’arrangement demeure en vigueur dans toutes ses dispositions.
Cela signifie qu’Air Canada pourrait renoncer à tout moment à l’acquisition de Transat A.T.
Transat A.T. avertit que si l’opération proposée aux termes de l’arrangement ne se réalise pas, de nombreuses conséquences sont possibles, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur le cours des titres de la compagnie de même que sur sa propre capacité à poursuivre ses activités en tant qu’entreprise en exploitation.
Le gouvernement du Canada a imposé une série de conditions à Air Canada si l’acquisition de Transat A.T. devait aller de l’avant. Le transporteur aérien devrait maintenir le siège social du voyagiste au Québec, garder au moins 1 500 employés et mettre en place un mécanisme de surveillance des prix, notamment.
Air Canada propose 5$ pour chaque action de Transat A.T. Les actionnaires du voyagiste peuvent également choisir 0,2862 action d’Air Canada. Vendredi dernier, cette option était évaluée à 6,38$ pour chacune de leurs actions.
