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Le couperet tombe encore chez Bombardier, cette fois à Belfast

La Presse Canadienne|Mis à jour le 16 avril 2024

Le couperet tombe de nouveau chez Bombardier, qui sabrera jusqu’à 600 postes à son usine de Belfast.

Le couperet tombe de nouveau chez Bombardier, qui sabrera jusqu’à 600 postes à son usine de Belfast, en Irlande du Nord, qui fabrique notamment les ailes de l’A220 — l’ancienne C Series désormais contrôlée par Airbus. 

Cette autre restructuration, annoncée jeudi, survient moins d’une semaine après l’élimination des 2500 emplois — dont 1500 au Québec — au sein de la division aviation de l’entreprise en raison d’une baisse anticipée des livraisons d’avions d’affaires, le secteur vers lequel elle effectue son recentrage. 

Environ 3500 personnes travaillent aux installations de Belfast, qui doivent en principe passer dans le giron de l’Américaine Spirit Aerosystems dans le cadre d’une transaction d’environ 1,2 milliard $ US annoncée en octobre et dont la clôture est attendue avant la fin du premier semestre.

Au cours d’un entretien téléphonique, un porte−parole de Bombardier, Mark Masluch, a expliqué que 400 postes permanents et 200 autres contractuels pourraient être éliminés. Une période de consultation de 90 jours pourrait permettre d’atténuer le nombre de départs.

Il a ajouté que ce sont les interruptions provoquées par la pandémie de COVID−19 qui ont forcé la main à Bombardier.

À la Bourse de Toronto, jeudi avant−midi, l’action de Bombardier abandonnait 10,3%, ou six cents, pour se négocier à 52 cents.