Andrew King, associé directeur de DesRosiers, explique que le marché des véhicules d’occasion a connu une hausse fulgurante des prix, ainsi qu’une forte baisse de la disponibilité de 2020 à 2022. (Photo: La Presse Canadienne)
Une enquête menée par DesRosiers Automotive Consultants démontre que le prix des véhicules d’occasion a continué à se modérer au cours du premier semestre de l’année, mais qu’il reste plus élevé que les niveaux historiques dans un contexte de difficultés d’approvisionnement en véhicules.
Le sondage mené auprès des membres de l’Association des concessionnaires de véhicules d’occasion a révélé que les résultats des ventes pour le premier semestre de 2023 s’élevaient en moyenne à 67 unités pour les concessionnaires indépendants de véhicules d’occasion, une performance similaire à celle de la même période de l’année dernière.
Au même moment, les filiales de véhicules d’occasion des concessionnaires franchisés de véhicules neufs ont enregistré une moyenne de 155 ventes, contre 148 il y a un an, grâce à l’augmentation des reprises.
Mais les prévisions de ventes pour l’ensemble de l’année s’élèvent à 305 unités pour les concessionnaires franchisés de véhicules neufs et à 140 pour les indépendants, ce qui est inférieur aux prévisions du début de l’année, car 51% des membres indépendants admettent que leurs problèmes d’approvisionnement se sont aggravés.
Pour les voitures d’occasion, 34% des concessionnaires ont déclaré des baisses de prix par rapport au premier semestre 2022, tandis que 44% ont noté des hausses. Moins d’un quart d’entre eux ont déclaré que les prix des voitures d’occasion étaient stables d’une année sur l’autre.
Les VUS ont connu des tendances similaires, avec 36% des concessionnaires déclarant des baisses de prix et 41% des augmentations. Pour les camionnettes, 39% des participants ont rapporté des baisses de prix contre 36% qui ont noté des augmentations.
Andrew King, associé directeur de DesRosiers, explique que le marché des véhicules d’occasion a connu une hausse fulgurante des prix, ainsi qu’une forte baisse de la disponibilité de 2020 à 2022. Cette hausse a entamé un déclin vers la fin de l’année dernière et en 2023, car l’amélioration de l’offre de véhicules neufs a commencé à atténuer partiellement la pression exercée par la demande de véhicules d’occasion.