Il s’agit malgré tout d’une amélioration comparativement à l’effondrement de 74,6 % du marché en avril.
La firme spécialisée en analyse du marché de l’automobile DesRosiers Automotive Consultants rapporte que les ventes de voitures ont chuté de 44 % en mai, au Canada, par rapport à l’an dernier.
Il s’agit malgré tout d’une amélioration comparativement à l’effondrement de 74,6 % du marché en avril, lors du premier mois complet sous les mesures de confinement contre la pandémie de la COVID-19.
On estime les ventes totales de véhicules légers à 113 224 en mai. Une hausse tout de même importante face aux 45 833 véhicules légers vendus en avril. Le volume de ventes d’avril était si faible qu’il se compare aux performances observées dans les années 1950.
De l’avis de l’analyste Dennis DesRosiers, les données du mois de mai ouvrent la porte à un optimisme prudent en démontrant un premier rebond encourageant pour un marché qui a « gravement souffert ».
Précédemment, les ventes avaient chuté de 48,3 % en mars au moment où les premières mesures de lutte contre le coronavirus ont commencé à être adoptées.
Ces trois mois ont tous éclipsé le précédent record de médiocrité pour un seul mois qui s’était établi à une baisse de 27,7 % en février 2009. On traversait alors la pire période de la récession.
Les ventes de véhicules neufs ont possiblement repris le chemin de la croissance alors que de nombreux concessionnaires reprennent lentement leurs activités sur rendez-vous.
Dennis DesRosiers met en garde qu’il est toujours possible de voir le marché vivre des hauts et des bas en raison de la pandémie qui s’étire, mais une touche d’optimisme est de mise.