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Nissan: Ghosn interdit de rencontrer les autres administrateurs

AFP et La Presse Canadienne|Mis à jour le 15 avril 2024

Le ministère public s'oppose à la requête émise au cours du week-end.

Carlos Ghosn, actuellement assigné à résidence à Tokyo après plus de 100 jours de prison pour malversations financières présumées, voulait assister mardi au conseil d’administration du constructeur d’automobiles japonais Nissan, mais le tribunal a annoncé avoir refusé cette requête. 

«En tant qu’administrateur, il a l’obligation de participer au conseil, donc s’il en obtient le droit, il veut être présent», avait expliqué lundi son principal défenseur, Junichiro Hironaka, selon des propos retransmis à la télévision.

Mais la justice, qui n’a pas donné de détails, a manifestement estimé qu’il n’était pas approprié de lui accorder une telle autorisation. M. Ghosn a en effet interdiction de rencontrer les protagonistes de l’affaire, au premier rang desquels les responsables de Nissan, à l’origine de l’enquête qui a provoqué sa chute.

Carlos Ghosn a demandé à la Cour de pouvoir assister à la réunion du conseil d’administration de Nissan mardi au Japon puisqu’il a été remis en liberté sous caution la semaine dernière, selon ce qu’a annoncé lundi son avocat, Junichiro Hironaka.

Nissan a démis M. Ghosn de ses fonctions de président après son arrestation au Japon le 19 novembre dernier, mais il est encore membre du conseil d’administration du fabricant automobile nippon.

Des médias japonais affirment que le ministère public s’opposera à la requête de Carlos Ghosn qui a été libéré d’un centre de détention de Tokyo mercredi dernier, après avoir versé une caution de 1 milliard de yens, ce qui équivaut à environ 12 millions $ CAN.

Pendant sa période de remise en liberté, l’ancien numéro un de Nissan fait face à de sévères conditions, notamment l’obligation de se soumettre à une surveillance par caméra et l’interdiction de faire usage du web.