Depuis son entrée en Bourse, le titre Uber a perdu 30 % de sa valeur.
Le patron d’Uber, numéro un mondial de la réservation de voitures avec chauffeur, compte sur l’Inde, l’Afrique, et le Moyen-Orient pour assurer la croissance de son groupe à un moment où les investisseurs s’inquiètent de ses fortes pertes et de la chute du titre.
« Si je regarde où Uber est appelé à se développer dans les 10 prochaines années ça va être (…) en Inde, en Afrique, et au Moyen-Orient, plus que dans les marchés développés », a affirmé mardi le PDG Dara Khosrowshahi devant la presse à New Delhi où il inaugurait le lancement d’une nouvelle application Uber pour la capitale indienne.
« L’Inde est un élément clé de la croissance future d’Uber (…) et fait partie de nos dix premiers marchés, » a-t-il ajouté.
L’Inde génère 12 % des courses mondiales gérées par Uber, mais l’entreprise est devancée sur ce marché par son concurrent Ola.
L’entreprise a également fort à faire pour résister à la concurrence de Zomato et de Swiggy sur le marché indien en ligne de la livraison de repas.
Uber, qui a fait une entrée en Bourse chahutée à Wall Street au printemps dernier, et qui continue à perdre massivement de l’argent, s’est retiré des marchés chinois et du Sud-est asiatique.
Depuis son entrée en Bourse, le titre Uber a perdu 30 % de sa valeur, tandis que l’entreprise annonçait une perte de 5,24 milliards de dollars au deuxième trimestre de cette année.
M. Khosrowshahi s’est voulu confiant quant à la tenue en Bourse du titre, faisant fi des inquiétudes du marché sur de possibles cessions massives de titres à partir de novembre lorsque les employés de la société et certains investisseurs auront le droit de vendre leurs parts.
Uber, dont les prochains résultats trimestriels seront publiés dans deux semaines, va porter de 500 à environ 1 000 le nombre de ses employés spécialisés dans les domaines de la technologie en Inde, selon le directeur des produits de la firme Manik Gupta.