Les épiceries et dépanneurs pourront s'inspirer de ce qu’ont fait des épiciers Maxi durant la fin de semaine.
Les épiceries et les dépanneurs du Québec reprendront à nouveau les canettes et bouteilles de bière consignées, au grand soulagement des brasseurs qui craignaient de devoir ralentir leur production.
Le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, a annoncé lundi après-midi qu’une entente a été conclue durant la fin de semaine entre RECYC-QUÉBEC, les détaillants, les dépanneurs et les brasseurs afin de reprendre progressivement les activités de consigne.
En vertu de l’entente, les contenants consignés seront repris dès la semaine prochaine à l’extérieur des commerces et dans le respect des règles de distanciation physique, comme le réclamaient les détaillants.
« Lorsque cela est possible, les détaillants reprendront les contenants consignés apportés par la population dans des espaces extérieurs situés dans leur stationnement », indique le ministère.
Dans les autres cas, les marchands organiseront « des opérations de grandes corvées » dans des espaces municipaux ou dans les stationnements de centres commerciaux, un peu à l’image de ce qu’ont fait des épiciers Maxi durant la fin de semaine.
« Ces corvées, qui sont un franc succès, démontrent l’engagement de nos membres face aux besoins de leurs clientèles et face aux enjeux environnementaux », a écrit le président pour le Québec du Conseil canadien du commerce de détail, Marc Fortin, dans un communiqué.
La récupération de contenants tels que les bouteilles de bière à remplissage multiple « pourrait » être priorisée lors des opérations de récupération.
L’Association des brasseurs du Québec se réjouit de l’entente, estimant qu’il est « impératif » de redémarrer la consigne après de nombreuses semaines d’arrêt, ce qui permettra d’approvisionner des brasseries en bouteilles.
« Le mode opérationnel temporaire qui a été convenu ne constitue qu’une solution à court terme dans l’attente de la reprise en magasins », a noté Patrice Léger Bourgoin, le directeur général de l’Association.
