Les détaillants canadiens souffrent des consignes sanitaires
La Presse Canadienne|Publié le 16 novembre 2020La présidente du Conseil canadien du commerce de détail croit que le resserrement génère de la confusion.
Le resserrement des restrictions émanant des consignes de santé publique génère de la confusion chez les détaillants et les consommateurs à travers le pays, a fait valoir lundi la dirigeante d’un groupe national de l’industrie du commerce de détail.
Selon la présidente et chef de la direction du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), Diane Brisebois, l’absence de règles claires et harmonisées — parfois dans une même province —, fait en sorte que les consommateurs ne savent plus ce qui est ouvert ou fermé.
Certains détaillants ont lourdement investi pour rendre leur environnement sécuritaire pour les travailleurs et les employés et sont frustrés du fait que les fermetures sont décidées à la pièce.
Les entreprises qui sont fermées ou ne travaillent qu’à 25 % de leur capacité perdent des revenus et accumulent les factures impayées.
La plupart des régions du Grand Toronto sont entrées lundi en zone rouge en raison du nombre d’infections à la COVID-19, se joignant ainsi à d’autres parties du pays qui ont resserré les restrictions et augmenté les fermetures pour tenter de ralentir la propagation du virus.
La semaine dernière, le gouvernement du Manitoba a fermé de grandes parties de son économie, incluant les commerces de détail jugés non essentiels.
Dans les zones rouges du Québec, des restrictions sont imposées à certains secteurs d’activités, notamment celui de la restauration.