Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Boralex dévoile un bénéfice net de 14M$ au deuxième trimestre

La Presse Canadienne|Publié le 03 août 2022

Boralex dévoile un bénéfice net de 14M$ au deuxième trimestre

Au cours du deuxième trimestre, Boralex a été sélectionné pour un projet solaire de 540 MW et de 77 MW de stockage dans l’État de New York, a souligné le dirigeant. (Photo: La Presse Canadienne)

Boralex a passé son tour lors d’un récent appel d’offres d’Hydro-Québec pour deux blocs d’électricité distincts. Le producteur d’énergie renouvelable a toutefois l’intention de tenter sa chance lors de prochains appels d’offres de la société d’État.

Hydro-Québec a dévoilé la semaine dernière la liste des entreprises qui ont soumis une soumission pour un bloc d’électricité éolienne de 300 mégawatts (MW) et un autre bloc de sources renouvelables de 480 MW. Hydro-Québec procédera à l’analyste de 24 soumissions, mais Boralex ne compte pas parmi les entreprises qui ont soumis un projet.

Questionné sur le sujet, le président et chef de la direction du producteur d’énergie, Patrick Decostre, a répondu que la direction anticipait que la concurrence serait trop forte pour ce projet et qu’elle a décidé de passer son tour, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes financiers afin de discuter de plus récents résultats trimestriels.

«Nous anticipions que la concurrence serait très forte, car le volume d’électricité est plus petit [ce qui fait en sorte qu’un plus grand nombre d’entreprises ont la capacité nécessaire pour présenter une soumission].»

M. Decostre a dit que des appels d’offres pour de plus grands volumes d’électricité sont prévus et que Boralex a l’intention de soumettre une soumission pour ceux-ci.

Hydro-Québec et Boralex ont déjà conclu des partenariats par le passé. En avril, elles s’étaient entendues, avec Énergir, pour la réalisation de trois projets dans la région de Charlevoix.

Au cours du deuxième trimestre, Boralex a été sélectionné pour un projet solaire de 540 MW et de 77 MW de stockage dans l’État de New York, a souligné le dirigeant. À cela s’ajoutent 177 MW de projets éoliens et solaires provenant de l’acquisition d’Infinergy au Royaume-Uni.

Le dirigeant a réitéré qu’il estimait que le contexte de crise énergétique en Europe, particulièrement en France, lui était favorable. «La France ne produit pas assez et est devenue un importateur d’énergie», a-t-il dit.

Le gouvernement français a annoncé des mesures d’urgence la semaine dernière pour accélérer le développement des projets d’énergie renouvelable, qui sont menacés par une hausse des coûts de construction.

Parmi les mesures annoncées, on compte la possibilité de vendre de l’électricité jusqu’à 18 mois plus tôt si un projet est complété plus rapidement, l’indexation du prix de l’énergie revendu et la possibilité d’augmenter de 40% la capacité d’un projet sans justification. «Ces mesures devraient avoir un effet positif sur nos activités à court et moyen terme», a dit M. Decostre.

Les résultats

Au deuxième trimestre, Boralex a dévoilé un bénéfice net de 14 millions de dollars (M$), contre une perte de 12M$ à la même période l’an dernier.

La société a produit 1298 gigawattheures (GWh), une diminution de 2% par rapport à la période précédente. Les revenus, pour leur part, s’établissent à 168 millions $, une augmentation de 14%.

Le bénéfice net attribuable aux actionnaires dilué par action s’établit à 10 cents, contre une perte de 16 cents. Avant la publication des résultats, les analystes interrogés anticipaient un bénéfice par action de 7 cents, selon la firme de données Refinitiv.

En après-midi, l’action perdait 48 cents, ou 1,02%, à 46,36$ à la Bourse de Toronto.