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Hydro-Québec inaugure deux centrales solaires

François Normand|Publié le 21 juin 2021

Hydro-Québec inaugure deux centrales solaires

L'une des deux nouvelles centrales solaires d'Hydro-Québec, la centrale Gabrielle-Bodis, nommée en l'honneur de la toute première femme ingénieure diplômée de Polytechnique Montréal, qui a travaillé à Hydro-Québec par la suite. (Photo: courtoisie)

C’est une première dans l’histoire d’Hydro-Québec. Depuis ce lundi matin, deux centrales de production d’énergie solaire alimentent officiellement le réseau de la société d’État.

Ces deux centrales sont situées en Montérégie. La première, la centrale Gabrielle-Bodis, est à La Prairie, tandis que la seconde, la centrale Robert-A.-Boyd, est à Varennes, sur le site de l’Institut de recherche d’Hydro-Québec.

Depuis quelques semaines, les deux centrales fournissaient en fait de l’énergie à Hydro-Québec dans une phase technique et de rodage.

Les deux centrales ont une puissance installée combinée de 9,5 mégawatts (MW), qui permettront de produire près de 16 gigawattheures (GWh) d’énergie solaire par année. Cette énergie permettra de répondre à la demande de 1 000 clients résidentiels.

La centrale Gabrielle-Bodis est de loin la plus importante des deux. Elle a une superficie de 150 000 mètres carrés, soit l’équivalent de 28 terrains de football américain. Elle a une puissance installée de 8 MW et une production annuelle de 13 GWh.

La centrale Robert-A.-Boyd a une superficie 56 000 m2, soit l’équivalent de 10 terrains de football américain. Elle a une puissance installée de 1,5 MW et une production annuelle de 2,6 GWh.

Hydro-Québec affirme ne pas être en mesure de fournir le coût de production (en cents le kilowattheure) pour ces deux parcs solaires, car trop de variables sont en cause et que la société d’État manque de données historiques pour le calculer correctement.

 

Deux centrales pour tester le potentiel du Québec

Le climat et l’ensoleillement au Québec pour la production d’énergie solaire sont loin d’être optimaux comme au Texas ou en Arizona.

C’est la raison pour laquelle Hydro-Québec affirme dans un communiqué que les deux centrales lui permettront de déterminer «si l’énergie solaire est bien adaptée au climat du Québec, à son parc de production et à son réseau de transport».

Les centrales ont été nommées en l’honneur de deux personnes qui ont marqué l’histoire du Québec, a souligné ce lundi la PDG d’Hydro-Québec Sophie Brochu.

Gabrielle Bodis a été la toute première femme ingénieure diplômée de Polytechnique Montréal, et elle a travaillé pour Hydro-Québec pendant plus de 35 ans.

Robert A. Boyd est un ancien PDG d’Hydro-Québec qui a piloté le développement de la Baie-James, en plus d’avoir contribué à la création de l’Institut de recherche d’Hydro-Québec.