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Hydro: un contrat avec NY ne signifie pas un nouveau projet

La Presse Canadienne|Publié le 26 avril 2019

Il serait «prématuré» d'évoquer de nouveaux projets visant à accroître la capacité de production d'Hydro-Québec.

Même en signant un contrat d’approvisionnement avec la Ville de New York, il serait «prématuré» d’évoquer de nouveaux projets visant à accroître la capacité de production d’Hydro-Québec, croit son président-directeur général, Éric Martel.

Avec ses surplus actuels, la société d’État peut approvisionner le Massachusetts, avec qui elle a déjà une entente en poche, ainsi que New York, en plus d’être capable de répondre aux besoins d’un contrat de moins grande envergure, a-t-il expliqué vendredi.

M. Martel y est allé de cette observation en marge d’une allocution devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), où il a abordé des sujets comme les changements climatiques, les objectifs d’Hydro-Québec ainsi que ses défis à venir.

Il a voulu calmer le jeu alors que le maire de New York, Bill de Blasio, souhaite conclure une entente, avant la fin de 2020, pour permettre que sa métropole soit alimentée à 100% avec de l’hydroélectricité canadienne.

Plus tôt cette semaine, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien, a évoqué la possibilité que ce contrat, s’il se concrétise, puisse contribuer à ressusciter le projet éolien Apuiat, mis de côté par le gouvernement caquiste l’an dernier. 

Parallèlement aux surplus, les ventes d’électricité stagnent depuis 2007 au Québec, a rappelé M. Martel dans son discours, ajoutant qu’il pourrait même y avoir une baisse de la consommation interne en raison de l’efficacité énergétique grandissante et de la croissance de l’autoproduction à domicile. 

C’est pour cette raison que la décision entourant un nouvel ouvrage ne viendra que vers 2020-2021, a-t-il rappelé.