La Zambie veut augmenter ses impôts ce qui inquiète Barrick Gold
La Presse Canadienne|Publié le 21 janvier 2019Le chef de l’exploitation de la société fait valoir que les changements affecteraient la rentabilité de la mine.
La société minière Barrick Gold (ABX) dit explorer toutes ses options, y compris une éventuelle vente, pour sa mine de cuivre de Lumwana, en Zambie, où le gouvernement envisage d’augmenter les impôts.
Tout en reconnaissant que le gouvernement est sous pression pour augmenter ses revenus, le chef de l’exploitation de la société, Willem Jacobs, a fait valoir que les changements affecteraient la rentabilité de la mine.
« Les modifications proposées aux impôts et aux redevances mettraient en péril la capacité de la mine à maintenir les rendements de toutes les parties prenantes », a-t-il affirmé lundi dans un communiqué.
Barrick a indiqué qu’elle continuait de discuter avec la Zambie de possibles solutions pour la mine, notamment d’une approche de partenariat potentiel avec une participation accrue pour le gouvernement dans les performances économiques de l’installation.
Lumwana a produit 256 millions de livres de cuivre en 2017 et sa valeur comptable a atteint 849 millions $ US cette année-là.
Barrick, dont le siège social est situé à Toronto, a indiqué que les informations voulant que la mine ait déjà été vendue étaient fausses, mais que toutes les options devaient être envisagées compte tenu des conditions dans lesquelles se trouve la mine.
First Quantum Minerals, qui exploite les mines de cuivre Kansanshi et Sentinel, en Zambie, a affirmé en septembre qu’elle serait confrontée à des taux d’imposition plus élevés et à des déductions réduites, ce qui augmenterait d’environ 1,8 % ses coûts de maintien d’ensemble au pays.
Barrick, qui a finalisé au début de l’année le rachat de Randgold Resources, dont les activités se concentrent surtout en Afrique, a annoncé son intention de céder certains actifs dans le cadre de la transaction.
La société est également impliquée dans un différend fiscal avec le gouvernement tanzanien, qui a remis à sa filiale Acacia Mining une facture d’impôts de 190 milliards $ US en 2017.