Bourse du carbone: Québec se réjouit de l’arrivée éventuelle de l’État de Washington
La Presse Canadienne|Publié le 06 novembre 2024Le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette (Photo Spencer Colby La Presse Canadienne)
Québec — Québec se réjouit de l’arrivée éventuelle d’un troisième joueur dans la Bourse du carbone: l’État de Washington.
Un référendum tenu mardi a confirmé que l’État pourra ultérieurement se joindre à ce système de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre (GES) géré par le Québec et la Californie.
En mêlée de presse mercredi matin, le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, a indiqué que l’arrivée d’un troisième joueur dans le marché permettrait de mieux contrôler les prix et un meilleur contrôle sur les crédits carbone.
Le référendum tenu mardi dans l’État demandait aux citoyens de mettre un terme au système interne de plafonnement des émissions qui a déjà cours dans l’État, mais une majorité a voté contre.
Par conséquent, le Québec pourra donc poursuivre ses pourparlers avec l’État pour qu’il arrime son système de plafonnement à celui du Québec et de la Californie.
Le marché du carbone fonctionne selon un mécanisme qui permet de réduire les émissions de GES: les entreprises des grands secteurs les plus polluants peuvent acheter aux enchères tous les trois mois des «unités», en quelque sorte des droits d’émission.
Aux enchères de février dernier, l’unité s’échangeait à plus de 50$.
Année après année, le plafond des émissions autorisées diminue, ce qui pousse à la hausse le prix des unités et incite les entreprises à réduire leurs émissions, ou encore à acheter des «unités» dans l’autre territoire.