Comment Intel va révolutionner Hollywood. Vers la fin de l'Internet canadien? Les conservateurs pognent moins.
L’Internet canadien n’en a plus pour longtemps, Québec songe à un «droit de réparer», les conservateurs pognent juste moins et d’autres nouvelles à lire en ce jeudi 11 avril.
1- Les fournisseurs de services Internet canadiens n’en ont plus pour très longtemps à vivre… Si vous n’aimez pas votre fournisseur d’accès à Internet résidentiel, réjouissez-vous : une nouvelle génération de satellites va être mise en orbite, d’ici cinq à dix ans, qui promet de créer les premiers grands fournisseurs mondiaux d’un service Internet accessible partout sur la planète, à moindre coût. Cette possibilité est rendue possible par l’émergence de sociétés privées comme SpaceX et Virgin Galactic, qui investissent des milliards dans de tels projets. Il y a toutefois un bémol : on risque de troquer un oligopole pour un autre, cette technologie étant l’exclusivité de géants comme Amazon, Google et Facebook, observe le Wall Street Journal.
2- Des universitaires québécois poussent Québec à encadrer l’obsolescence programmée. Le député indépendant Guy Ouellette a présenté mardi à l’Assemblée nationale un projet de loi rédigé par des étudiants en droit de l’Université de Sherbrooke, qui souhaiteraient bien voir protégé le «droit de réparation» des consommateurs. L’impossibilité de changer soi-même les pièces défaillantes de produits électroniques oblige les gens à les remplacer, entraînant une dépense plus élevée et des déchets plus nombreux. Le projet de loi vise ainsi à modifier la Loi sur la protection des consommateurs pour introduire ce concept. Reste à voir quel effet ça aura sur les fabricants, ceux-ci étant réticents à se conformer à une législation similaire existant déjà en France et dans certains États américains, nuance Le Devoir.
3- Deux Québécois sur trois refusent de devenir «esclaves de leur maison». La hausse des prix dans l’immobilier partout au Canada entraîne un changement dans les habitudes des acheteurs, qui doivent parfois trouver des outils de financement ailleurs qu’auprès de sources plus traditionnelles. Une enquête publiée par RBC en début de semaine soulève quelques traits distincts des acheteurs québécois, qui sont ainsi plus enclins que les autres Canadiens à adopter de nouvelles méthodes de financement, comme l’aide familiale (37%). Cette enquête indique également que les Québécois seraient plus responsables en matière d’endettement, 64% disant ne pas vouloir devenir «esclaves» de leur hypothèque, contre 51% pour le reste du Canada.
4- Attendez-vous à voir des pubs apparaître dans Google Maps. Devant un marché de la publicité numérique qui est de plus en plus contesté, Alphabet, la maison-mère de Google, regarde du côté de son application Google Maps pour générer de nouveaux revenus. Jusqu’ici, la pub était à peu près absente de l’application de navigation, mais ça va changer. Avec un milliard d’utilisateurs qui reviennent régulièrement, on peut imaginer son potentiel publicitaire… «C’est une grosse occasion de monétisation», assure justement Andy Taylor, directeur de recherche pour la firme Merkle, à Bloomberg.
5- Le chiffre du jour : 46 (le nombre de milliardaires vivant au Canada). C’est une hausse de 28% en un an, et c’est bon pour classer le pays au huitième rang dans le monde, selon un palmarès de PwC repris par Business Insider.
6- La pauvreté a un effet direct sur vos gènes. Les promoteurs du revenu minimum garanti ont reçu un appui de chercheurs de la Northwestern University d’Evanston, en Illinois, qui ont étudié l’impact de la situation socioéconomique des gens sur le génome humain. Leur conclusion : le fait d’être pauvre affecte négativement les niveaux de méthylation de l’ADN, qui a un rôle important dans le développement des gênes chez l’humain. Ce qui signifie que même si une personne se tire d’une situation de pauvreté extrême, elle pourrait en ressentir les effets physiologiques pendant encore longtemps, résume Inc.
7- Les conservateurs pognent juste moins, c’est la NASA qui le dit. Un astrophysicien de l’agence spatiale américaine a étudié les données provenant de 300 000 utilisateurs d’un service de rencontres pour déterminer quel facteur permettait prédire le taux de succès à rencontrer le grand amour. Orientation sexuelle? Religion? Niveau de revenus? Eh bien il semble que le principal facteur soit l’allégeance politique. Ou du moins, que les gens étant généralement opposés à un système de santé public, à une plus grande ouverture des frontières et à d’autres positions jugées libérales sont ceux qui ont tendance à rester célibataires plus longtemps. Cette découverte a mené Rashied Amini, le chercheur en question, à créer son propre site de prédiction amoureuse, appelé Nanaya.
8- Amazon ne peut pas être battue, alors aussi bien rallier ses rangs. Ça sonne comme un adage très populaire, et c’est l’approche adoptée par de plus en plus de détaillants concurrents au géant de Seattle, qui ferment des boutiques physiques, d’une part, et qui se mettent à vendre leurs produits sur le site d’Amazon, d’autre part. Les exemples abondent : Nike, Levi’s et d’autres moins connus sont attirés par les quelque 100 millions de membres d’Amazon Prime, qui achètent avidement sur cette plateforme, raconte Reuters.
9- Intel a un plan pour révolutionner le cinéma. La société californienne a présenté en début d’année son nouveau studio de Los Angeles, un immense dôme truffé d’une centaine de caméras qui permettrait aux réalisateurs de films (ou même de série de télé, pourquoi pas), de faire des prises de vue inédites, un concept qu’Intel appelle de la vidéo volumétrique.
10- Ce robot vous aidera à mieux jardiner, cet été. Vous aimeriez cultiver vos propres légumes, mais trouvez l’effort trop exigeant? Ce robot est pour vous…
Sources: Bloomberg, Business Insider, communiqués, Inc, Le Devoir, Reuters, Wall Street Journal, YouTube.
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NDLR: L’article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.