À l’échelle nationale, la production de blé devrait croître
La Presse Canadienne|Publié le 14 septembre 2022À l’échelle nationale, la production de blé devrait croître de 55,6% d’une année à l’autre pour atteindre 34,7 millions de tonnes en 2022. (Photo: La Presse Canadienne)
Calgary — Les agriculteurs canadiens sont sur la bonne voie pour produire une meilleure récolte cette année, même si le souvenir de la sécheresse éprouvante de l’an dernier reste frais dans les provinces des Prairies.
Les premières estimations de Statistique Canada suggèrent que les rendements des cultures seront plus élevés pour cette récolte grâce aux meilleures conditions de croissance dans l’Ouest canadien.
L’agence fédérale a indiqué mercredi qu’elle s’attendait à observer des niveaux de production plus élevés pour de nombreuses cultures, notamment celles du canola, de l’orge, du soja et du maïs.
Parmi les hausses de rendement les plus spectaculaires figurera probablement le blé. À l’échelle nationale, la production de blé devrait augmenter de 55,6% d’une année à l’autre pour atteindre 34,7 millions de tonnes en 2022, a calculé Statistique Canada.
La production de blé en Alberta, qui a été particulièrement touchée par la sécheresse de l’an dernier, devrait augmenter de 80,1% cette année pour atteindre 11,6 millions de tonnes.
Après un démarrage tardif de l’ensemencement, attribuable au mauvais temps, une grande partie des Prairies a reçu cette année des précipitations constantes depuis le mois de juin.
Il s’agit d’un contraste frappant avec 2021, alors qu’une importante sécheresse avait flétri les cultures dans les champs. Selon les statistiques d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, la production des principales grandes cultures dans l’Ouest canadien a chuté de plus de 40% d’une année à l’autre en 2021, et était inférieure de près de 37% à la moyenne des cinq années précédentes.
Pour l’ensemble du pays, la production totale de grandes cultures au Canada en 2021 était inférieure de plus de 30% à celle de 2020 et inférieure de 27% à la moyenne des cinq années précédentes.
Après s’être légèrement stabilisés au cours de l’été, les prix des céréales devraient demeurer relativement élevés dans l’immédiat en raison du resserrement des réserves canadiennes, d’un approvisionnement mondial plus confortable, mais toujours relativement serré, et des attentes d’une demande internationale toujours forte.